Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

samedi 9 novembre 2024
sys bannière

Ahmed Fodé Cissé(Dga de Cotivo/Utex-Ci)/Relance de la filière textile ivoirienne// Le cri de détresse d’un industriel local

Facebook Twitter LINKEDIN
Ahmed Fodé Cissé(Dga de Cotivo/Utex-Ci)/Relance de la filière textile ivoirienne//  Le cri de détresse   d’un industriel local

A la faveur du forum Agoa 2019, Ahmed Fodé Cissé,(Directeur général adjoint)de Cotivo/Utex-ci) tenu récemment à Abidjan, a levé un coin de voile sur l’état de santé de l’industrie textile  locale..   Comment  se portent  se portent à  ce jours   les  deux entreprises  opérant  dans le textile que   vous avez  rachetées  il y  a quelques années ?Ces deux entreprises essaient de  se relever  après avoir traversé des périodes difficiles.   L’Union textile et industriel de Côte d’Ivoire, ( Utex-ci)  a été rachetée par le Docteur Konaté Vassiriki en 2012.  En 2015, il a racheté La Société la cotonnière ivoirienne (Cotivo) d'Agboville. Ce sont  des grosses machines qu’il faut  arriver à remettre sur pieds.  Nous y travaillons.  En termes de transformation  du coton  produit en Côte d’Ivoire,  pouvez –vous    nous indiquer la part des deux entreprises indiquées plus haut ?Pour l’instant, nous ne  traitons même 1% de la fibre de coton produit en Côte d’ivoire. L’accès à la Matière première est déjà un gros problème. Bien que notre pays produise  du coton, il  est difficile pour nous  d’y accéder. Parce que les égreneurs qui sont  des multinationales, après usinage  du coton graine, vendent  la fibre obtenue  à terme.  C’est-à-dire que la production de 2019 est déjà vendue  depuis 2017. Ainsi  quand  nous avons  besoin de Matière première  au moment de faire la transformation, nous  n’  avons plus de produit disponible. Donc  nous sommes obligés de courir à gauche et à droite sur  des   marchés parallèles ou avoir  de la Matière Première  qui  n’est   pas de très bonne qualité et qui abime nos machines. Qui sont   calibrées pour une certaine  qualité de coton.  Si nous  n’avons du coton d’une certaine qualité, cela nous  crée beaucoup de problème.  Qu’avez-vous  dire à l’Etat de Côte d’Ivoire  afin de remédier à cette situation ? Que l’Etat  nous   aide  à avoir  de la Matière première. L’Etat est censé être garant  de l’approvisionnement  en Matière première, pour l’industrie locale.  Nous sommes en pourparlers  avec le gouvernement.  L’Etat   sert d’arbitre.   Dans  ce dossier. Les  sociétés d’égrenage sont du reste privées. Donc, il est un peu difficile  à l’Etat  de leur imposer quoi que ce soit. Nous sommes en pourparlers avec les différents acteurs. La contrefaçon  devrait vous faire  tout de même ? Non ! Nos produits sont  100% coton.   Nous  n’en connaissons pas qui  en fait autant  à part nos deux entités.  Nous faisons soit de l’écru  qui sert aux autres entreprises comme support pour faire de l’impression, soit nous faisons du Jean qui à l’époque  avant le rachat de  Cotivo,   était  vendu  aux Etats unis  d’Amérique  et dans d’autres pays.  Nos perspectives,  c’est  d’avoir une bonne source d’approvisionnement en Matière Première pour pouvoir permettre à nos usines de tourner. Ainsi se sont  des régions entières qui  tournent notamment Agboville et Dimbokro. Ça  fait tourner la ville. Une fois que nous n’aurons, plus de difficulté d’approvisionnement, nous allons tenter  d’arriver jusqu’ à la confection. C’est notre objectif. Nous  envisageons également renouveler notre  parc machine qui est vieillissant. 

 Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Ahmed Fodé Cissé(Dga de Cotivo/Utex-Ci ) :«  Nous voulons  davantage avoir accès à la Matière première » ( Lginfos du mardi 13 aout  , 21 heures

sys bannière