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lundi 6 mai 2024
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Programme nationale d’investissement agricole ( II) // Menace sur le niveau de contribution de la France

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Programme nationale d’investissement agricole ( II) // Menace   sur le niveau de contribution  de la France

« Si la France a représenté 82% du financement bilatéral du premier Programme d'investissement agricole (Pnia1) sur la période   2012-2016 soit 2,4 milliards Euros soit 1572milliards de Fcfa de la Côte d'Ivoire, c'est loin d'être le cas du deuxième programme   qui va de 2018-2025 pour un montant de 18,15 Mds d’euros soit 11888 milliards deFcfa. Mais les jeux ne sont pas encore totalement faits » Ainsi s’exprimait en marge du Salon international de l’agriculture 2019 qui vient de prendre fin à Paris,  le ministre ivoirien de l'Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly. L’information est   du site d’information www.commodafrica.com   dont l’un des journalistes   a participé à une conférence animée par M. Coulibaly Sangafowa. Qui espère que Paris augmentera sa mise. A la question de savoir si «  la France a réduit sa contribution financière au Programme national d'investissement agricole (Pnia 2. Comment l'expliquez-vous ? », il a répond que  : « Il faut déjà se féliciter de la contribution de la France au Pnia 1 qui a, quand même, duré cinq ans. Au Sia, nous avons montré que, en termes de contributions bilatérales, la France a été le premier partenaire de la Côte d'Ivoire. Elle représentait, à elle seule, plus de 80% des contributions bilatérales, reposant essentiellement, il est vrai, sur le C2D (contrat de désendettement et de développement. Puisque la France était la principale source de contribution bilatérale de la Côte d'Ivoire sur le Pnia 1, on peut craindre que la contribution de la France puisse baisser pour le Pnia deuxième génération, alors que nous avons besoin de ressources beaucoup plus conséquentes. A la date d'aujourd'hui, on pense qu'il y a encore des efforts à consentir. J'en ai parlé avec mon collègue en charge de l'Agriculture » Malgré tout, il garde espoir quand il ajoute : «  J'ai aussi eu la chance de rencontrer sur le Salon le ministre des Finances qui a été ministre de l'Agriculture par ailleurs et que j'ai connu à l'époque. J'ai bon espoir que, indépendamment du C2D, sur le Pnia de deuxième génération, la France pourra continuer de nous accompagner comme elle l'a fait sur la première génération. Ceci d'autant plus que, sur la deuxième génération, la problématique est vraiment la transformation structurelle de notre modèle de production, à savoir, moderniser les productions, faire en sorte qu'elles soient respectueuses de l'environnement et préservent les ressources naturelles, mais surtout qu'une bonne partie de la valeur ajouté soit réalisée localement » Non sans ajouter qu’il est trop   tôt pour parler de baisse car le Programme national de deuxième génération ne fait que commencer. « Au stade et au rythme actuels, la contribution bilatérale de la France - je dis bien bilatérale car la France est, bien sûr, partie prenante des contributions multilatérales- risque d'être de moindre importance que celle du Programme de première génération. Mais c'est en cours de mobilisation. On n'a pas encore fini. C'est pour cela que nous sommes heureux de rappeler cela à nos partenaires français pour voir comment augmenter le rythme » Terminant,   Il a par ailleurs appelé de ses vœux un rapprochement cacaoyer encore plus étroit avec le Ghana ainsi qu'une prise en compte des intérêts des producteurs aux côtés de ceux des consommateurs dans la détermination des normes de certification. En termes de prévision de production cacaoyère, le ministre ne s'est pas prononcé sur l'éventualité d'atteindre cette campagne 2018/19 un record de 2,2 millions de tonnes de fèves de cacao

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Légende photo : Coulibaly Mamadou Sangafowa, ministre de l’Agriculture et du développement rural. Il garde espoir   en ce qui concerne la contribution de la France au Pnia II

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