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dimanche 19 mai 2024
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Uemoa/Facilitation du commerce transfrontalier// L’Alliance Borderless Ci en guerre contre les pratiques illicites

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Uemoa/Facilitation du commerce transfrontalier//  L’Alliance Borderless Ci en guerre contre les pratiques illicites

« Nous interpelons les pouvoirs publics aussi bien que les acteurs privés pour que chacun y mette du sien. Nous plaidons pour le respect des bonnes pratiques pour la réduction des temps de contrôle, pour que les produits de chaque entreprise soient compétitif…», tel est le plaidoyer de Jonas Lago, président de l’Alliance Bordeless Côte d’Ivoire. Il intervenait ainsi récemment à la Chambre du commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire au plateau. C’était à l’occasion de la réunion bilan 2018 et perspectives 2019.Ce autour du thème « respect des bonnes pratiques au commerce et à la facilitation des échanges » du comité national Alliance Bordeless. Il ressort du 34e rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (Opa) du 3e trimestre 2018 (1er juillet au 30 septembre 2018) que le montant moyen des perceptions illicites est passé de 16 174 FCfa au 2e trimestre à 32 943 FCfa au 3e trimestre. Ce qui représente une hausse de 104%. L’Opa qui couvre les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a mené son enquête sur 10 corridors tels qu’Abidjan-Ouagadougou, Abidjan-Bamako, Dakar-Bissau, Cotonou-Niamey, Lomé-Ouagadougou, etc. A l’échelle de l’espace communautaire, le nombre moyen de postes de contrôles par corridor est de 18,7% contre 12,4% au 2e trimestre soit une augmentation de 51%. Au niveau des frontières, la situation de détérioration de l’indicateur est similaire comparée aux sections routières. Selon le rapport, le montant moyen des perceptions illicites a augmenté de 144% en passant de 8 327 FCfa au 2e trimestre 20 348 FCfa au 3e trimestre. En conséquence, le montant global sur l’ensemble du corridor a connu une augmentation. Il était estimé à 21 173 FCfa au 2e trimestre. Au 3e trimestre, il a atteint 48 769 FCfa soit un taux d’augmentation de 130%. Les données sont généralement collectées par les points focaux recrutés au sein des administrations portuaires (Chambres de commerce et d’industrie, Conseils des chargeurs, transporteurs, chauffeurs, etc…). « Sur les corridors routiers inter-Etats au niveau de la Cedeao, le corridor le plus compétitif aujourd’hui est celui de la frontière entre le Niger et le Bénin, à la frontière de Malanville. Nous encourageons aussi le corridor du port d’Abidjan au Nord, notamment à partir de Ouangolo en passant par Laléraba pour aller au Burkina Faso et par Zégoua pour aller au Mali. Il y a des avancées très notables », fait remarquer Jonas Lago. Pour le directeur général du commerce extérieur, Fadiga Kaladji, par ailleurs président du Comité national de la facilitation du commerce, la rencontre d’Abidjan est la bienvenue d’autant plus qu’elle devrait contribuer à « adresser les problèmes afin de trouver une solution aux obstacles non tarifaires qui bloquent le commerce ». Pour suivre le long des corridors de l’union la levée effective des entraves à la libre circulation des personnes et des biens, la Commission de l’Uemoa avec l’appui des Partenaires techniques et financiers (Ptf) a mis en place depuis 2005, l’Opa. Lequel a publié 33 rapports dont 30 trimestriels, de 2007 à 2018 et trois rapports annuels respectivement en 2015 et 2016 et 2017.

 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Légende photo : Lago Jonas, président de l’Alliance Borderless Côte d’Ivoire : « Le corridor le plus compétitif aujourd’hui est celui de la frontière entre le Niger et le Bénin, à la frontière de Malanville ».

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