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Société (709)

Soubré/ Lutte contre les troubles auditives Ci energies au secours de 1200 écoliers

jeudi, 18 avril 2019 23:13 Written by

 Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale (Rse) dans les domaines de l’éducation et de la santé. La Direction Communication et Relations Publiques de CI-Energies a organisé  récemment deux  activités en faveur des écoliers de Soubre La première activité a consisté à un dépistage des troubles de l’audition auprès de plus de mille deux cent (1200) écoliers et la prise en charge totale des frais d’ordonnances prescrits au bonheur des élèves et des parents d’élève. Pour cette première édition, chaque élève a bénéficié d’un examen ORL complet et d’une évaluation de son audition par l’acoumétrie et l’audiométrie tonale pour les cas d’anomalies. Cette activité a permis de détecter 31 cas de surdité pris en charge totalement par CI Energies dont 12 cas d’otite externe, 8 cas d’otite moyenne chronique et 9 cas d’otite de perception. Les écoles ayant bénéficiées de cette première édition du dépistage des troubles de l’audition en milieu scolaire sont les écoles construites par CI Energies  dont  Epp Barrage, Epp Koperagui entre autres.  La deuxième activité a consisté à la distribution des annales de révisions de Cm2 auprès de 250 écoliers pour leur permettre de bien réviser et avoir un taux de réussite de 100% à l’examen d’entrée en 6ème car, elle veut faire de ses écoles, des écoles d’excellence. Cette activité a été suivie de la visite du barrage de Soubré par ces écoliers et leurs enseignants ainsi que les directeurs d’école. Ces activités en faveur des écoles de Soubré visent à améliorer les performances scolaires des écoliers et faire de ces écoles des écoles d’excellence. Elles montrent l’engagement de Côte d’Ivoire Energies à faire de l’Education et de la santé des priorités dans sa politique de responsabilité sociétale axée sur le développement et le bien être des communautés locales. 

 Bamba M. Légende photo :  Après le dépistage les élèves sont allés à la découverte du barrage  de Soubré( In LGINFOS DU 18 AVRIL 19

Assinie Mafia// Une Fondation offre une maternité

jeudi, 11 avril 2019 21:25 Written by

Assinie France a maintenant sa maternité. Offerte par la Fondation Atef Omaïs, elle a été inaugurée le 9 avril par le maire d’Assinie Mafia, Hippolyte Ebagnitchie. Cette maternité est intégrée au Centre de santé rural dudit quartier, qui a également été réhabilité par cette fondation dirigée par Mme Zanouma Omaïs. « Désormais, les femmes ont accès à des services de santé à moindre coûts », s’est réjoui le maire qui a pris l’engagement de veiller sur ce centre pour le bonheur des populations.

 

Sercom mairie d’Assinie Mafia

Légende photo : Le Maire d’Assinie Mafia, M. Hippolite Ebagnichie lors de la cérémonie d’inauguration de la maternité

Distribution des produits pétroliers en Côte d’Ivoire// Des agents de Klenzi licenciés abusivement interpellent Cissé Abdourahamane

mercredi, 10 avril 2019 17:58 Written by

Ce n’est pas le parfait amour entre Klenzi Distribution S.A et des employés licenciés depuis bientôt deux ans. Ce pour syndicalisme. Selon le collectif de huit employés qui disent victimes d’injustice, de la part du repreneur, du groupe marocain Akwa, tout a commencé en novembre 2014 . Quand Klenzi Distribution SA, Société de distribution de produits pétroliers et dérivés, de droit et de capitaux 100% ivoiriens( créée en 1998), confrontée à des problèmes de trésorerie, ouvre son capital au groupe Akwa du Maroc, dans le cadre d’une politique de redynamisation de son activité. Depuis cette date, le groupe AKwa a pris le contrôle de Klenzi Distribution avec l’acquisition de 80% des actions. Le groupe détient à ce jour 100% des actions à ce jour après avoir racheté les 20% restant aux actionnaires ivoiriens par dilution du capital. Cette reconfiguration du capital est marquée par l’arrivée d’un premier groupe de dirigeants marocains du groupe Akwa arrivé à Klenzi était composé de Mr Ali Boutaleb l’actuel Pdg et Mr M’Ahmed Wakrim le Conseiller Technique du Pdg aujourd’hui à la retraite. Ce groupe sera complété plus tard par l’arrivée de Mlle Nysrine Maachtaqui l’actuelle Daf, puis de messieurs Mohamed Bakkal directeur commercial et Salaheddine Meskinaquiki nouveau conseiller technique venus du Maroc ultérieurement. « Dans le courant de l’année 2014, les travailleurs de Klenzi ont entrepris des démarches en vue de s’affilier au syndicat national des travailleurs et entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire (Syntepci). En Août 2015, leur affiliation a pris forme par un courrier adressé en date du 14 Août 2015 au Syntepci. Le 19 Août 2015, la direction de Klenzi a été informée officiellement par courrier de leur adhésion. Les relations professionnelles entre le management marocain et le personnel ivoirien ont été ponctuées de propos et d’actes humiliants à la fois dégradants et racistes. Les employés ont au regard de ce qui précède entrepris un certain nombre d’initiatives à l’endroit des marocains, de l’administration du travail et du syndicat se résumant dans les faits et ordre suivants : « Nous savons qu’ils disent qu’ils ne vont plus nous reprendre. Ce que nous demandons c’est de nous payer nos droits. Nous ne tenons plus. Ça devient très difficile sans salaires au sein des familles et des couples ont divorcé. Pendant que d’autres ont été vidés de leurs maisons et sont retournés en famille. Regarder un peu la honte que cela fait. Que nos ex- employeurs nous versent nos droits et puis nous allons nous débrouiller avec ça( …) » nous ont confié l’un des membres du collectif. Qui dit ne pas comprendre l’attitude de l’inspection du Travail qui a été dument saisi et qui ne donne pas suite jusque-là, une suite à leurs préoccupations
Ayoko Mensah


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Saison des pluies dans le district d’Abidjan // 25% de la superficie de la ville qui constitue des zones à risque

mardi, 09 avril 2019 10:08 Written by

 Nous ne sommes certes pas encore  en plein dans la saison pluvieuse. Mais  l’avant-  goût qui est servi  par  dame météo achève  de convaincre  qu’il va  pleuvoir abondamment sur la Côte  d’Ivoire encore cette année.  Avec pour conséquences l’éclosion de certaines larves  qui donnent l’anophèle dont la piqure donne le paludisme qui tue plus le Sida.   Selon la  Société d’exploitation  et  de développement aéroportuaire aéronautique et métrologique( Sodexam), «   les  perspectives climatiques de la première saison des pluies allant de mars à juin 2019 indiquent des excédents pluviométriques de 1 à 5% par rapport à l’année 2018 dans le sud de la Côte d’Ivoire » Les données  de la Sodexam  indique : « Dans les perspectives climatiques pour la saison des pluies allant de mars à juillet 2019 en Côte d’Ivoire, l’on note une hausse de la pluviométrie dans plusieurs régions du pays par rapport à l’an dernier.  Au sud intérieur de la Côte d’Ivoire, pour les périodes de mars-avril-mai 2019, il est très probable que les cumuls pluviométriques soient supérieurs à ceux des moyennes saisonnières de 1981-2010, tandis que ceux de avril-mai-juin 2019 pourraient être proches des cumuls de la normale saisonnière »  En outre, la même source  précise   que  le cumul pluviométrique moyen serait compris entre 300 et 500 millimètres pour la période mars-avril-mai 2019, soit une hausse de 5% par rapport à l’année 2018.  Aussi, au cours de la période avril-mai-juin 2019, il est attendu des cumuls pluviométriques entre 400 et 600 millimètres, soit une hausse de 28% par rapport à l’année 2018. Des hausses de pluies par rapport à l’année dernière sont également annoncées au centre une hausse de l’ordre de 2% sur  la période de mars-avril-mai 2019 et une   hausse de 10% pour la période avril-mai-juin 2019. Sur  le littoral ivoirien  la hausse  est de 1% pour la période de mars-avril-mai 2019 et une hausse de 4% pour la période avril-mai-juin 2019.   Dans  le Nord ivoirien, une baisse de la pluviométrie est annoncée pour la période de mars-avril-mai 2019. Face à cette augmentation en vue de la quantité des pluies dans le pays pour cette saison des pluies 2019, plusieurs recommandations ont été formulées par la Sodexam en vue de réduire les risques d’inondations et de maladies. Ainsi, il est recommandé entre autres, la sensibilisation des populations des zones exposées, la création des réservoirs de collectes et de conservation d’eau de ruissellement, la mise en place des stocks de moustiquaires, d’antipaludéens, de chlore et d’autres produits de traitement de l’eau et la diffusion des informations d’alerte et de sensibilisation sur les maladies climato-sensibles en collaboration avec les services de la météorologie et de la santé.  Il est à préciser  que  dans le district d’Abidjan,  25% la superficie de la ville qui constitue des zones à risque pendant la grande saison des pluies.     Les données   du  Bureau de la coordination des actions humanitaires de l'Onu (Ocha), au moins 80.000 personnes sont menacées par les conséquences des pluies diluviennes dans le district d'Abidjan. Les personnes habitant ces bidonvilles expliquent leur présence par la proximité de leur lieu de travail, la pauvreté ou la crise du logement à Abidjan. Depuis plusieurs décennies, le déguerpissement est pratiqué en Côte d’Ivoire comme un mode de régulation de l’espace urbain. Dans la perspective d’une meilleure maîtrise du développement des villes, l’Etat et les collectivités territoriales ont eu recours à ce procédé pour juguler les occupations illégales du domaine public. Les résultats de ces opérations n’ont guère été concluants. Face à la détérioration de la situation au cours de ces dernières années, on assiste actuellement à un regain des déguerpissements, notamment à Abidjan. En effet, les nouvelles autorités ivoiriennes ont durci la politique urbaine, d’abord en s’attaquant à des symboles forts de l’occupation illégale, voire contestataire, de l’espace, puis en suggérant une réoccupation des lieux déguerpis plus conforme à l’image d’une métropole moderne. Pour autant, si cette politique commence à être comprise, on est encore loin d’une remise en ordre de l’espace public urbain.    Aussi, face au glissement de terrains qui ont emporté des familles entières,  le gouvernement ivoirien a décidé de prendre des décisions fortes. Il s’agissait  de dispositions préventives et opérationnelles  pour limiter les dégâts consécutivement  à une  saison des pluies qui  a officiellement  causé la mort de 19 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.  La mise en œuvre  de cette opération  devrait permettre  de minimiser les effets dommageables des pluies diluviennes. Nos sources nous indique   la libération des sites dangereux a été réalisée à 80%. L'opération concernait 52 sous-quartiers listés dans les communes abidjanaises d'Abobo, de Yopougon, de Cocody et d'Adjamé.  En 2013, le gouvernement a initié une opération de recasement qui devait concerner au total 6.000 familles installées dans les zones à risque pour un coût de 900 millions Fcfa à raison de 150.000 francs Cfa  par ménage. Malgré ce kit de relogement de 150.000 francs et les opérations de sensibilisation, des ménages récalcitrants vivent toujours dans les zones à risque comme à Yopougon, sur les flancs des collines des sous-quartiers Banco et Mossikro exposés aux inondations et éboulements de terrains. 

Bamba M.

 Légende photo :  Une vue des zones à risque dans le District d’Abidjan.  Aussitôt  déguerpies, elles sont recolonisées par des abidjanais

Pr Zirihi Guédé Noel, Pr Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) / Plantes médicinales en Afrique «Seulement 20% de notre potentiel africain est exploité (…)»

mercredi, 27 mars 2019 11:26 Written by

 Pr Zirihi Guédé, Noel, est  Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et  d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody)    de Cocody entre autres.  Dans cet entretien,   il nous présente les fruits  de la recherche au niveau  de son laboratoire. Non sans jeter un regard critique sur  la coopération entre  la médecine classique et traditionnelle en Côte d’Ivoire. Interview…  Qu’est-ce qu’on fait  spécialement à l’Ufr dont vous parlez plus haut ?À l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Laboratoire de Botanique a été scindé en plusieurs unités.  Nous nous intéressons à la recherche des plantes médicinales, à leur identification et leur transformation en médicaments.  Ce pour soigner les hommes, les animaux et les plantes.  Donc, l’Unité Ethnobotanique  et Substances Naturelles d’Intérêt Thérapeutique. Peut-on dire que l’Afrique regorge de plantes et substances naturelles pour soigner les africains à bas coûts ?L’Afrique contrairement à l’Europe, dispose d’une  diversité floristique. C’est-à-dire que sur périmètre  d’un Km2, nous avons dix fois plus de plantes que dans les pays européens. Nous avons en Afrique, une certaine diversité et ces plantes n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. Nous sommes seulement peut-être à 20%  de notre potentiel qui est exploité. Donc, nous avons  encore 80%  de notre réserve qui n’a   pas encore fait l’objet de recherche. Les pays en voie de développement constituent pour moi, une réserve de plantes médicinales à même de fournir  des  molécules  capables  d’intervenir dans le traitement du cancer, du paludisme  voire même du Vih Sida.  Vous  travaillez   également sur  des  maladies chroniques comme le Diabète et l’Hypertension Artérielle ( Hta).   Qu’avez-vous trouvé à ce niveau-là ?A l’issue de nos enquêtes ethnobotaniques, nous avons pu sélectionner des plantes dans  notre pharmacopée.  Ces  Plantes sont capables de  réduire la glycémie  chez les diabétiques  d’une part, et aussi  contrôler  la tension chez les personnes hypertendues d’autre part. Nous avons effectivement  sélectionné ces plantes que nous avons étudiées d’autre part.  Nous avons fait la toxicité de ces plantes et nous avons extrait leurs principes actifs.  Pour fabriquer un médicament antidiabétique soit sous forme de gélules soit sous forme de solution pour traiter  les diabétiques. Aussi,  nous pouvons traiter des hypertendus avec des plantes.   La particularité de Nutrasucre,  c’est que les plantes qui ont montré  une forte activité antidiabétique ont été  associé à du sucre pour pouvoir réduire l’effet néfaste du sucre. Donc le mélange extrait de plante  et sucre a permis  de  mettre au point le Nutrasucre. Qui est un produit sucré mais qui peut aider à lutter contre le Diabète.   Avec Nutrasel,   nous  avons les plantes qui sont fortement anti-hypertensives ont été associées    à du sel de cuisine et ce mélange aussi est capable de contrôler l’Hypertension Artérielle chez les personnes malades.   Nutrasel    est du sel neutralisé quand l’autre est du sucre neutralisé. Cette dernière trouvaille peut-être consommée par des personnes  diabétiques ou toute autre personne. Tout comme le sel en question peut être consommé par des hypertendus ou non. A ce jour, vous avez découvert combien de produits et officiellement reconnus ? Nous avons beaucoup de produits. Mais pour qu’un produit soit officiellement reconnu et autorisé  à la vente en pharmacie, il doit subir un certain nombre de tests.  Pour le moment, nous avons fait subir à tous nos produits,  ces tests mais ceux  qui arrivent  à donner satisfaction, ce sont les deux produits que nous avons cité plus haut. Ils ont été autorisés à la vente ici en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest africaine. Également, nous continuons d’exporter hors Afrique avec l’agrément du ministère ivoirien  de la Santé publiqueQuels sont vos rapports avec les tradi-praticiens ? Nous sommes Professeurs d’Université et Enseignants-Chercheurs.  En  principe le chercheur en pharmacopée  doit  faire un pont entre la médecine dite traditionnelle et la médecine classique. Nous étudions les plantes des tradi-praticiens, nous sélectionnons  les plantes  les plus actives. Aussi, nous étudions la chimie, la toxicité  desdites plantes, pour proposer à la médecine classique,  des molécules capables d’être transformées en médicaments. Nous chercheurs, nous montrons que la médecine traditionnelle enrichie la médecine et vice  versa.  En médecine moderne, lorsqu’on reçoit  un malade, on  fait   des tests cliniques pour voir quelle est la maladie.  On fait un diagnostic précis qui peut servir aussi  aux tradi-praticiens pour  pouvoir  trouver la maladie et proposer la plante la plus efficace dans le traitement de cette maladie. Donc nous chercheurs, faisons  un pont entre les deux médecines. N’empêche que par moment, il y a des piques entre Tradi- praticiens et chercheurs ?   C’est normal ! Le Tradi-praticien pense que   nous venons vers eux, pour leur arracher leurs plantes  et recherches.  Ils disent que nous prenons leurs plantes qu’on transforme et eux, ils ne gagnent rien.   Nous pensons que l’Etat doit créer un institut au sein duquel, Tradi-praticien et des  Professeur d’Université comme nous peuvent mettre au point des produits. En ce moment-là, tous les acteurs qui sont dans ce projet peuvent bénéficier des ristournes de  la vente de ce produit.   Ainsi,  tout le monde  y trouvera son compte dans cette collaboration ( voir encadré)  Généralement, certains Chercheurs  vont vers les tradi-praticiens. Ils prennent leurs recettes et viennent les transformer en médicaments. En ce moment-là, le Tradi-praticien se sent lésé.  Pour éviter d’en arriver là, il faut aller à  la formule que j’ai indiquée plus haut. Il faut que l’Etat prenne une décision politique, en créant des groupes de chercheurs  sur le paludisme, sur le  Diabète et sur l’Hypertension Artérielle Sans oublier les maladies immunitaires. Dans chaque groupe, on pourrait trouver des pharmaciens, des tradi-praticiens, des pharmacologues, des botanistes et des sociologues par exemple. Chaque équipe va plancher sur une maladie et rechercher des médicaments pour traiter ces maladies. Dans  ces conditions, ce ne sont pas les médicaments du Professeur Zirihi Guédé ou du Tradi-patricien M. Aka, mais celui de l’équipe, donc de l’Etat de Côte d’Ivoire.Le  paludisme tue en Afrique que le Vih Sida. Que pouvez-vous faire pour lutter  contre le paludisme ou le Diabète ? Nous avons  déjà  des produits  antidiabétiques.  Il faut reconnaitre que les maladies métaboliques ne sont  pas des infections. La maladie métabolique il faut la gérer toute la vie. Si on fait un bon traitement antidiabétique par exemple, et que le patient suit très bien les conseils qu’on lui donne, il va vivre longtemps avec la maladie.   C’est ce que nous faisons et nous avons déjà des résultats et nous sommes sur la bonne voie. En dehors du Diabète, nous avons des produits à même de booster les défenses immunitaires. D’ici deux ou trois mois, ce produit sera en  pharmacie.  En ce  qui concerne le paludisme, disons qu’il est en train de devenir une maladie métabolique. Il n’existe pas un médicament pour l’éradiquer complètement. Nous sommes dans une zone endémique de paludisme.  On peut prendre des médicaments pour tuer les plasmodiums, vous êtes guéri demain. Après vous rechutez simplement  parce que nous sommes dans une zone  endémique où nous avons l’anophèle   qui va encore inoculer la maladie.  Notre intention, c’est d’utiliser  des antipaludiques usuels qui ont déjà  confirmé leur activité. Mais à ces antipaludiques usuels, il faut ajouter   des extraits de plantes pour renforcer le système immunitaire.( …)  les personnes traitées pourraient rester jusqu’à un an ou  deux sans faire le paludisme. Parlez-nous un peu du sucre que  vous utilisez dans votre produit Nous utilisons du sucre de canne que nous achetons avec les producteurs. Le sucre sur toutes formes donne le Diabète Mais ce sucre associé  avec nos extraits de plantes, permet  de diminuer  la nocivité à donner le Diabète  Donc nous n’utilisons pas le sucre normal mais notre est un sucre traité. Votre regard sur la  médecine  traditionnelle africaine ?  Les Etats africains doivent mettre en place des systèmes pour faire collaborer toutes  ces  médecines. Nous avons  des maladies qu’on peut traiter avec la médecine classique  mais  pas d’autres. Il faut une association des techniques pour arriver à bout de  ces maladies. Si j’étais décideur, j’allais commencer par construire  des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle, créer des équipes de recherches comme indiqué plus haut.  L’initiative est en marche à Madagascar en copiant le modèle français qu’on appelle l’Inserm. Qui a des pôles  de recherches. Je pense qu’on peut faire ça ici.  Lorougnon Guédé, Frédérique Guédé Guina, Zirihi Guédé. C’est une affaire de famille ?  C’est une coïncidence. Le  Professeur Guédé Guina est Professeur de Biochimie. Sa spécialité c’est la pharmacologie des substances naturelles. Le  Professeur Lorougnon Guédé est botaniste pure. Sa spécialité c’est  les plantes et la morphologie des plantes et  lui c’est la  botanique. Moi, j’ai appris et la botanique avec le Professeur Lorougnon Guédé et  la Biochimie avec le Professeur Guédé Guina. En Allemagne, j’ai pu apprendre toutes les techniques pour faire  passer la plante en médicament. Sur le plan parenté, nous n’avons pas de lien. (…)  A l’Ufr Biosciences, on dit à chaque génération son Guédé. La première  génération c’est Lorougnon Guédé, la deuxième c’est  Guédé Guina et la troisième actuellement c’est  Zirihi Guédé. Professeur croyez-vous  au cure-dent  Gouro tout comme à Atôté ?  Le Cure-dent gouro, c’est une plante qui contient des glucosides cardiaques capables de stimuler la pompe du sang. Qui arrive au corps caverneux et des corps spongieux pour pouvoir maintenir une bonne érection.  Les glucosides cardiaques existent mais pour  des personnes hypertendues, c’est dangereux de prendre ce produit. Pour les hypertendus, la pression sanguine est déjà forte, si vous utilisez ce genre de produit, ça peut vous causer un problème cardiovasculaire. Ce sont  des produits qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions.  Parce que  les glucosides cardiaques en fonction  des structures, peuvent être très  néfastes pour le cœur surtout chez les personnes hypertendues. Aussi, il  est à préciser  que  l’Hypertension Artérielle est liée  au Diabète.      Le trou qui est dans les vaisseaux sanguins est  réduit par les huiles donc, la tension augmente. A titre d’illustration, si vous voulez arroser un jardin et que vous pincez le bout du raccord, l’eau va plus  de dix mètres plus loin parce que le canal est réduit.  Le Diabète provoque le  dépôt de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Donc cela   peut entrainer l’Hypertension Artérielle (…) Quant au « Petit cola», nous l’avons étudié, c’est un puissant antioxydant. Ça réduit le stress oxydant. Lorsque vous n’êtes pas stressé, c’est normal que l’appétit sexuel revienne. Parce que le  stresse  partie des radicaux libres(…) Les produits aphrodisiaques existent mais il faut être rigoureux sur la qualité et la posologie. Je ne peux pas dire que  c’est bon ou pas.  Si ce n’était pas bon, peut-être  qu’on l’aurait retiré du marché.  Ce que je peux conseiller, c’est  de faire attention surtout pour les hypertendus. Les produits aphrodisiaques ne sont pas bons pour eux. Les aphrodisiaques qui sont vendus en pharmacie sont  des glucosides cardiaques qui  boostent l’activité cardiaque.  En tant qu’hypertendu, votre cœur est en train de travailler dure et si vous faites remonter encore plus le rythme, vous pouvez faire une Infarctus. Votre cœur peut se déchirer. Il faut donc l’utiliser avec modération parce que vous pouvez non seulement augmenter anormalement votre circulation sanguine mais aussi mettre votre cœur en difficulté. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Professeur  Zirihi Guédé Noel : «  l’Etat  doit créer des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle »

Médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire // 80% de la population rurale y a recours

mercredi, 27 mars 2019 09:23 Written by

Selon le Dr Dzadé Koffi Benjamin, médecin de santé publique, chargé d’étude au niveau du suivie évaluation au programme de lutte contre les maladies métaboliques et de prévention des maladies non transmissibles au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, «L’utilisation des corticoïdes est un facteur de risque d’apparition de diabète. Toutes les femmes qui se dépigmentent la peau sont exposées à l’apparition d’un diabète, que ce soit par injection, par voie veineuse, quel que soit le mode d’utilisation de ces produits chimiques, elles sont exposées, » Aussi, il ajoute que la prévalence du diabète en Côte d’Ivoire était en 2003 de 5,19% pour. Il y avait 501053 mille malades et 11884 décès. Le médecin exhorte les malades à être assidus dans l’injection de l’insuline tous les jours, pratiquer l’activité physique en fonction de leur état. Il soutient que le diabète est une maladie métabolique dont le traitement est à vie et basé sur l’alimentation. «Il faut avoir une alimentation équilibrée, avoir ses trois repas bien suivis, » précise-t-il… Des chiffres qui ont évolués certainement. En ce qui la coopération entre médecine classique et médecine traditionnelle, elle est à encourager. De l’avis du professeur Guédé Zirihi, de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody,il faut une franche collaboration entre la médecine classique et la médecine traditionnelle. A travers la création d’instituts de recherches dédiés à certaines maladies. Bonne posture et proposition concrète qui ne feront qu’accroitre davantage la notoriété de la pharmacopée ivoirienne qui a encore du potentiel inexploré. Dans le projet de loi portant réforme hospitalière ; un document de 20 pages que nous avons pu consulter, aborde la question en son article 35. De l’avis Diahou Bertin N’Guessan, un docteur en biologie moléculaire des plantes interrogé par le site d’informations en ligne www.jeuneafrique.com, nous apprend également que dans la réforme proposée par le gouvernement, une section est consacrée à la « coopération avec la médecine traditionnelle et autres soins alternatifs ». L’article 35 indique que « les établissements publics hospitaliers collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle et autres professionnels de soins alternatifs autorisés » Dans nos investigations, nous avons pu parcourir confirme l’information. Dans un passage pertinent il est écrit : « Section 12: Coopération avec la médecine traditionnelle et autres soins alternatifs. Article 35: Les Eph collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle et autres professionnels de soins alternatifs autorisés. Les modalités de cette collaboration sont fixées par décret » Praticiens de la santé et populations ivoiriennes attendent donc avec impatience la prise de ce décret après la validation dudit projet de loi par l’Assemblée nationale. Bien que le débat sur le projet de réforme hospitalière soit focalisé sur la « privatisation » supposée des principaux centres hospitaliers, il ne demeure pas moins que celui-ci traite d’autres aspects, comme la médecine traditionnelle, dans un pays où « le droit à un accès aux services de santé » est constitutionnel et où « 80% de la population – particulièrement en milieu rural – a recours à la médecine traditionnelle », selon une étude menée conjointement par Human Dignity, le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) et la Clinique de droit de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Par ailleurs, en parcourant le fameux texte dont certaines parties suscitent des craintes et des interrogations dans l’opinion publique,( notamment la privatisation supposée des Chu, Chr et Hg, l’accès aux actes de soins ne sera pas gratuit.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Des chercheurs préconisent une franche collaboration entre la medecine moderne et la medecine traditionnelle

 

Pr Zirihi Guédé Noel, Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) / Plantes médicinales en Afrique «Seulement 20% de notre potentiel africain est exploité (…)»

mercredi, 27 mars 2019 09:02 Written by

Pr Zirihi Guédé, Noel, est  Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et  d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody)    de Cocody entre autres.  Dans cet entretien,   il nous présente les fruits  de la recherche au niveau  de son laboratoire. Non sans jeter un regard critique sur  la coopération entre  la médecine classique et traditionnelle en Côte d’Ivoire. Interview…  Qu’est-ce qu’on fait  spécialement à l’Ufr dont vous parlez plus haut ?À l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Laboratoire de Botanique a été scindé en plusieurs unités.  Nous nous intéressons à la recherche des plantes médicinales, à leur identification et leur transformation en médicaments.  Ce pour soigner les hommes, les animaux et les plantes.  Donc, l’Unité Ethnobotanique  et Substances Naturelles d’Intérêt Thérapeutique. Peut-on dire que l’Afrique regorge de plantes et substances naturelles pour soigner les africains à bas coûts ?L’Afrique contrairement à l’Europe, dispose d’une  diversité floristique. C’est-à-dire que sur périmètre  d’un Km2, nous avons dix fois plus de plantes que dans les pays européens. Nous avons en Afrique, une certaine diversité et ces plantes n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. Nous sommes seulement peut-être à 20%  de notre potentiel qui est exploité. Donc, nous avons  encore 80%  de notre réserve qui n’a   pas encore fait l’objet de recherche. Les pays en voie de développement constituent pour moi, une réserve de plantes médicinales à même de fournir  des  molécules  capables  d’intervenir dans le traitement du cancer, du paludisme  voire même du Vih Sida.  Vous  travaillez   également sur  des  maladies chroniques comme le Diabète et l’Hypertension Artérielle ( Hta).   Qu’avez-vous trouvé à ce niveau-là ?A l’issue de nos enquêtes ethnobotaniques, nous avons pu sélectionner des plantes dans  notre pharmacopée.  Ces  Plantes sont capables de  réduire la glycémie  chez les diabétiques  d’une part, et aussi  contrôler  la tension chez les personnes hypertendues d’autre part. Nous avons effectivement  sélectionné ces plantes que nous avons étudiées d’autre part.  Nous avons fait la toxicité de ces plantes et nous avons extrait leurs principes actifs.  Pour fabriquer un médicament antidiabétique soit sous forme de gélules soit sous forme de solution pour traiter  les diabétiques. Aussi,  nous pouvons traiter des hypertendus avec des plantes.   La particularité de Nutrasucre,  c’est que les plantes qui ont montré  une forte activité antidiabétique ont été  associé à du sucre pour pouvoir réduire l’effet néfaste du sucre. Donc le mélange extrait de plante  et sucre a permis  de  mettre au point le Nutrasucre. Qui est un produit sucré mais qui peut aider à lutter contre le Diabète.   Avec Nutrasel,   nous  avons les plantes qui sont fortement anti-hypertensives ont été associées    à du sel de cuisine et ce mélange aussi est capable de contrôler l’Hypertension Artérielle chez les personnes malades.   Nutrasel    est du sel neutralisé quand l’autre est du sucre neutralisé. Cette dernière trouvaille peut-être consommée par des personnes  diabétiques ou toute autre personne. Tout comme le sel en question peut être consommé par des hypertendus ou non. A ce jour, vous avez découvert combien de produits et officiellement reconnus ? Nous avons beaucoup de produits. Mais pour qu’un produit soit officiellement reconnu et autorisé  à la vente en pharmacie, il doit subir un certain nombre de tests.  Pour le moment, nous avons fait subir à tous nos produits,  ces tests mais ceux  qui arrivent  à donner satisfaction, ce sont les deux produits que nous avons cité plus haut. Ils ont été autorisés à la vente ici en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest africaine. Également, nous continuons d’exporter hors Afrique avec l’agrément du ministère ivoirien  de la Santé publiqueQuels sont vos rapports avec les tradi-praticiens ? Nous sommes Professeurs d’Université et Enseignants-Chercheurs.  En  principe le chercheur en pharmacopée  doit  faire un pont entre la médecine dite traditionnelle et la médecine classique. Nous étudions les plantes des tradi-praticiens, nous sélectionnons  les plantes  les plus actives. Aussi, nous étudions la chimie, la toxicité  desdites plantes, pour proposer à la médecine classique,  des molécules capables d’être transformées en médicaments. Nous chercheurs, nous montrons que la médecine traditionnelle enrichie la médecine et vice  versa.  En médecine moderne, lorsqu’on reçoit  un malade, on  fait   des tests cliniques pour voir quelle est la maladie.  On fait un diagnostic précis qui peut servir aussi  aux tradi-praticiens pour  pouvoir  trouver la maladie et proposer la plante la plus efficace dans le traitement de cette maladie. Donc nous chercheurs, faisons  un pont entre les deux médecines. N’empêche que par moment, il y a des piques entre Tradi- praticiens et chercheurs ?   C’est normal ! Le Tradi-praticien pense que   nous venons vers eux, pour leur arracher leurs plantes  et recherches.  Ils disent que nous prenons leurs plantes qu’on transforme et eux, ils ne gagnent rien.   Nous pensons que l’Etat doit créer un institut au sein duquel, Tradi-praticien et des  Professeur d’Université comme nous peuvent mettre au point des produits. En ce moment-là, tous les acteurs qui sont dans ce projet peuvent bénéficier des ristournes de  la vente de ce produit.   Ainsi,  tout le monde  y trouvera son compte dans cette collaboration ( voir encadré)  Généralement, certains Chercheurs  vont vers les tradi-praticiens. Ils prennent leurs recettes et viennent les transformer en médicaments. En ce moment-là, le Tradi-praticien se sent lésé.  Pour éviter d’en arriver là, il faut aller à  la formule que j’ai indiquée plus haut. Il faut que l’Etat prenne une décision politique, en créant des groupes de chercheurs  sur le paludisme, sur le  Diabète et sur l’Hypertension Artérielle Sans oublier les maladies immunitaires. Dans chaque groupe, on pourrait trouver des pharmaciens, des tradi-praticiens, des pharmacologues, des botanistes et des sociologues par exemple. Chaque équipe va plancher sur une maladie et rechercher des médicaments pour traiter ces maladies. Dans  ces conditions, ce ne sont pas les médicaments du Professeur Zirihi Guédé ou du Tradi-patricien M. Aka, mais celui de l’équipe, donc de l’Etat de Côte d’Ivoire.Le  paludisme tue en Afrique que le Vih Sida. Que pouvez-vous faire pour lutter  contre le paludisme ou le Diabète ? Nous avons  déjà  des produits  antidiabétiques.  Il faut reconnaitre que les maladies métaboliques ne sont  pas des infections. La maladie métabolique il faut la gérer toute la vie. Si on fait un bon traitement antidiabétique par exemple, et que le patient suit très bien les conseils qu’on lui donne, il va vivre longtemps avec la maladie.   C’est ce que nous faisons et nous avons déjà des résultats et nous sommes sur la bonne voie. En dehors du Diabète, nous avons des produits à même de booster les défenses immunitaires. D’ici deux ou trois mois, ce produit sera en  pharmacie.  En ce  qui concerne le paludisme, disons qu’il est en train de devenir une maladie métabolique. Il n’existe pas un médicament pour l’éradiquer complètement. Nous sommes dans une zone endémique de paludisme.  On peut prendre des médicaments pour tuer les plasmodiums, vous êtes guéri demain. Après vous rechutez simplement  parce que nous sommes dans une zone  endémique où nous avons l’anophèle   qui va encore inoculer la maladie.  Notre intention, c’est d’utiliser  des antipaludiques usuels qui ont déjà  confirmé leur activité. Mais à ces antipaludiques usuels, il faut ajouter   des extraits de plantes pour renforcer le système immunitaire.( …)  les personnes traitées pourraient rester jusqu’à un an ou  deux sans faire le paludisme. Parlez-nous un peu du sucre que  vous utilisez dans votre produit Nous utilisons du sucre de canne que nous achetons avec les producteurs. Le sucre sur toutes formes donne le Diabète Mais ce sucre associé  avec nos extraits de plantes, permet  de diminuer  la nocivité à donner le Diabète  Donc nous n’utilisons pas le sucre normal mais notre est un sucre traité. Votre regard sur la  médecine  traditionnelle africaine ?  Les Etats africains doivent mettre en place des systèmes pour faire collaborer toutes  ces  médecines. Nous avons  des maladies qu’on peut traiter avec la médecine classique  mais  pas d’autres. Il faut une association des techniques pour arriver à bout de  ces maladies. Si j’étais décideur, j’allais commencer par construire  des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle, créer des équipes de recherches comme indiqué plus haut.  L’initiative est en marche à Madagascar en copiant le modèle français qu’on appelle l’Inserm. Qui a des pôles  de recherches. Je pense qu’on peut faire ça ici.  Lorougnon Guédé, Frédérique Guédé Guina, Zirihi Guédé. C’est une affaire de famille ?  C’est une coïncidence. Le  Professeur Guédé Guina est Professeur de Biochimie. Sa spécialité c’est la pharmacologie des substances naturelles. Le  Professeur Lorougnon Guédé est botaniste pure. Sa spécialité c’est  les plantes et la morphologie des plantes et  lui c’est la  botanique. Moi, j’ai appris et la botanique avec le Professeur Lorougnon Guédé et  la Biochimie avec le Professeur Guédé Guina. En Allemagne, j’ai pu apprendre toutes les techniques pour faire  passer la plante en médicament. Sur le plan parenté, nous n’avons pas de lien. (…)  A l’Ufr Biosciences, on dit à chaque génération son Guédé. La première  génération c’est Lorougnon Guédé, la deuxième c’est  Guédé Guina et la troisième actuellement c’est  Zirihi Guédé. Professeur croyez-vous  au cure-dent  Gouro tout comme à Atôté ?  Le Cure-dent gouro, c’est une plante qui contient des glucosides cardiaques capables de stimuler la pompe du sang. Qui arrive au corps caverneux et des corps spongieux pour pouvoir maintenir une bonne érection.  Les glucosides cardiaques existent mais pour  des personnes hypertendues, c’est dangereux de prendre ce produit. Pour les hypertendus, la pression sanguine est déjà forte, si vous utilisez ce genre de produit, ça peut vous causer un problème cardiovasculaire. Ce sont  des produits qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions.  Parce que  les glucosides cardiaques en fonction  des structures, peuvent être très  néfastes pour le cœur surtout chez les personnes hypertendues. Aussi, il  est à préciser  que  l’Hypertension Artérielle est liée  au Diabète.      Le trou qui est dans les vaisseaux sanguins est  réduit par les huiles donc, la tension augmente. A titre d’illustration, si vous voulez arroser un jardin et que vous pincez le bout du raccord, l’eau va plus  de dix mètres plus loin parce que le canal est réduit.  Le Diabète provoque le  dépôt de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Donc cela   peut entrainer l’Hypertension Artérielle (…) Quant au « Petit cola», nous l’avons étudié, c’est un puissant antioxydant. Ça réduit le stress oxydant. Lorsque vous n’êtes pas stressé, c’est normal que l’appétit sexuel revienne. Parce que le  stresse  partie des radicaux libres(…) Les produits aphrodisiaques existent mais il faut être rigoureux sur la qualité et la posologie. Je ne peux pas dire que  c’est bon ou pas.  Si ce n’était pas bon, peut-être  qu’on l’aurait retiré du marché.  Ce que je peux conseiller, c’est  de faire attention surtout pour les hypertendus. Les produits aphrodisiaques ne sont pas bons pour eux. Les aphrodisiaques qui sont vendus en pharmacie sont  des glucosides cardiaques qui  boostent l’activité cardiaque.  En tant qu’hypertendu, votre cœur est en train de travailler dure et si vous faites remonter encore plus le rythme, vous pouvez faire une Infarctus. Votre cœur peut se déchirer. Il faut donc l’utiliser avec modération parce que vous pouvez non seulement augmenter anormalement votre circulation sanguine mais aussi mettre votre cœur en difficulté. 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Légende photo : Professeur  Zirihi Guédé Noel : «  l’Etat  doit créer des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle »

Protection de l’environnement en Afrique// Nestlé rejoint l'Alliance pour le recyclage des plastiques

mardi, 26 mars 2019 21:30 Written by

Nestlé, en collaboration avec plusieurs sociétés internationales de biens de consommation, a lancé aujourd'hui l'Alliance pour le recyclage des plastiques en Afrique, lors du « Africa Ceo Forum » à Kigali, au Rwanda. Cette Alliance a pour objectif de transformer le défi actuel des déchets plastiques en Afrique subsaharienne en une opportunité de création d'emplois et d'activité commerciale en améliorant la collecte et le recyclage des plastiques. L'Alliance pour le recyclage des plastiques en Afrique a été créée afin que les entreprises : Facilitent et soutiennent leurs filiales locales pour qu'elles s'engagent de manière proactive dans des partenariats public-privé, des collaborations et des alliances dans leurs marchés respectifs. Partagent les connaissances, encouragent l'innovation et collaborent sur des solutions adaptées à l'Afrique subsaharienne et participent à des initiatives pilotes locales; S'engagent auprès de la communauté des investisseurs, des décideurs et d'autres acteurs pour accélérer le développement et le financement des infrastructures et des systèmes de gestion des déchets. Cette annonce fait suite à une série d'initiatives et de mesures spécifiques visant à accélérer la lutte contre les déchets plastiques, conformément à l'engagement de Nestlé de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d'ici 2025.Cette action renforce également les initiatives de Nestlé dans la région de l’Afrique subsaharienne ayant pour vision un avenir sans déchets. Celles-ci comprennent une participation active à des organisations telles que Gripe (Initiative des entreprises privées pour le recyclage au Ghana) qui vise à améliorer les pratiques de gestion des déchets au Ghana, ainsi que Fbra (Alliance des industriels des aliments et boissons pour le recyclage) qui est la pionnière dans la création d'un modèle de conformité dans le cadre du programme élargi des producteurs responsables du Nigeria.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo: Les déchets plastiques contribuent à la pollution de l'environnement

Santé animale : Faune sauvage/ Un séminaire de formation des points focaux nationaux de l’Oie

mardi, 26 mars 2019 17:16 Written by

 Un séminaire de formation des points focaux nationaux de l'Organisation internationale de la Santé animale (Oie) pour la faune sauvage 5ème cycle s’est ouvert mardi à Abidjan. L'objectif général de l'atelier qui prend fin jeudi vise à fournir aux participants des informations sur l'engagement, les droits et les devoirs des points focaux nationaux de l'Oie dans le processus d’élaboration des normes et le respect de ces mêmes normes internationales. Il s’agit également de fournir aux participants des informations sur la faune sauvage et sur les tâches spécifiques des points focaux nationaux dans ce domaine. Représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques,  le Directeur de cabinet Zoumana Meité Anlyou a précisé que le secteur de l’élevage constitue une activité socio-économique importante en Afrique en raison de sa contribution à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté, à l’amélioration des revenus des ménages surtout en milieu rural et à la création d’emplois. A cet effet, il a appelé à une attention particulière pour les animaux de la faune sauvage qui constituent une grande  réserve animalière à travers divers écosystèmes en Côte d’Ivoire. Développent son argumentation, M.Meïté a précisé que les maladies émergentes chez l’homme sont des zoonoses dans plus de 70% des cas, ce qui signifie qu’elles sont dotées d’un réservoir animal. «C’est pourquoi l’approche « une seule santé » est nécessaire et constitue un moyen important pour maîtriser ces maladies et préserver ainsi la santé humaine, la santé animale et la santé de l’environnement », a-t-il expliqué. A l’en croire, depuis 2017, la Côte d’Ivoire dispose d’un plan stratégique national «Une seule santé » qui est un document de politique qui définit une approche coordonnée et multisectorielle. Au nom du ministre Adjoumani, il s’est réjoui de cette initiative de formation des délégués et points focaux Oie et plus particulièrement, le cinquième cycle tourné vers la faune sauvage, ce qui permettra à chaque point focal, non seulement de connaitre ses attributions et ses responsabilités mais aussi et surtout de disposer d’outils adéquats pour assumer plus efficacement la diffusion régulière des informations.
Le représentant régional de l'Oie Afrique, Karim Tounkara a salué cette session qui permettra de parvenir à un élevage compétitif, respectueux de l’environnement et qui contribue à la sécurité alimentaire et au bien-être des populations. Moussa KaderLégende photo :   Kobenan Kouassi Adjoumani,  le ministre des Ressources animales et halieutiques. Il était representé par son Directeur de cabinet

Construction du pont Cocody- Plateau// L’ouvrage va coûter 80 milliards de Fcfa

vendredi, 22 mars 2019 21:24 Written by

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a procédé, le 22 mars à Abidjan, au lancement des travaux du Pont de Cocody (5ème pont d’Abidjan), long de 1,5km, reliant la commune de Cocody à celle du Plateau. « Avec la réalisation du Pont de Cocody, la ville d’Abidjan sera dotée de cinq ponts. Le Chef de l’Etat met ainsi en œuvre, comme il a promis, sa grande vision pour la Côte d’Ivoire en mettant un accent particulier sur les infrastructures, support du développement économique de notre pays », a déclaré Amadou Gon Coulibaly. Selon le Chef du gouvernement, la construction du Pont de Cocody s’inscrit dans le cadre du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody et donnera un éclat particulier à ce site.    Il  a,  au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, déclaré lancés les travaux du pont à haubans de la baie de Cocody, unique en son genre dans la sous -région.  Il  a souligné que ce 5ème pont est réalisé dans le cadre du projet de Sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody et de la lagune Ebrié (Pabc).  Ce pont est également, aux dires du chef de gouvernement, le symbole de la qualité de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc. Avant lui,   le  Docteur Kouakou Amédée, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier,  a  salué le lancement  de  ces travaux.  Non sans rendre  un hommage mérité au ministre, Secrétaire général Patrick Achi  qui en avec doigtée  et diplomatie   coordonne les projets de valorisation  de la Baie de Cocody. « Je voudrais saluer et remercier le ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Patrick Achi pour la mission de coordination qu’il accomplit au niveau de l’ensemble des Projets de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody (Pabc), ensemble de projets qui s’étend depuis le bassin du gourou jusqu’à l’embouchure de la Comoé à Grand Bassam »  a dit le Docteur Kouakou Amédée.  Cet ouvrage aura comme impacts socio-économiques de faciliter le trafic routier, d’établir une liaison directe entre les communes du Plateau (Cathédrale St Paul) et de Cocody (Eglise St Jean), de réduire le trafic dans le secteur du carrefour de l’Indénié et d’apporter une amélioration en terme de temps de parcours et de sécurité.  L’exécution de ce projet est  confiée à une société chinoise, le Crbc, l’ambassadeur. C’est à juste titre Sem Tang Weibin, a saisi cette occasion pour rassurer le gouvernement ivoirien de la qualité de l’ouvrage et du respect du délai. « Dans les jours et mois qui viennent, la partie chinoise est prête à maintenir l’étroite coopération avec le gouvernement ivoirien et la Bid, pour ensemble explorer les nouvelles potentialités de coopération » , a-t-il dit.  Le directeur régional du bureau Afrique de l’ouest de la Bid, Sidi Mohamed Ould Taleb, a quant à lui, exprimé la joie et tout l’honneur de cette institution financière pour avoir contribué au financement du pont à haubans de la baie de Cocody. L’ouvrage va coûter 80 milliards de Fcfa et le délai d’exécution des travaux est de 24 mois. L’ambassadeur du Maroc qui s’active à la réalisation du projet d’aménagement de la baie de Coçcody, Sem Abdelmalek; ne manquera pas de soutenir face à cette synergie de coopération que, « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique, capable de réaliser ses propres projets »   Plusieurs éminentes personnalités, des membres du gouvernement, des ambassadeurs, des autorités municipale, préfectorale, la Bid (Banque islamique de développement) et les chefs coutumiers ont pris part à cette grande cérémonie.    

Moussa Kader 

Légende photo : Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et plusieurs autorités présents suivent avec attention les explications  du Dg de l’Ageroute, Pierre Dimba

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