Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

dimanche 19 mai 2024
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Abidjan Terminal, filiale d’Africa Global Logistcs (AGL) et concessionnaire du 1er terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, a reçu le 04 mai 2024, à Abidjan, le prix du leadership inclusif décerné par l’association panafricaine women in logistics (WILA).
Cette distinction qui a été remise lors de la 3e édition du forum Wila, organisé par cette association œuvrant pour l'intégration des femmes dans les métiers de la logistique, vient reconnaitre l’engagement de l’opérateur portuaire en faveur de l’inclusion, de la diversité et du leadership féminin au sein de l’entreprise.
« Recevoir cette reconnaissance est un motif de satisfaction pour toute notre équipe. Cela confirme notre détermination à soutenir la diversité et à favoriser un environnement inclusif où chaque individu se sent valorisé et respecté. Nous retrouvons encore très peu de femmes dans le secteur de la logistique, alors qu’il regorge de nombreuses opportunités d’emploi. C’est pourquoi nous encourageons les femmes en embrasser des carrières dans ce secteur également très stratégique pour les économies de nos pays », a déclaré Asta-rosa CISSE, directrice générale d’Abidjan Terminal.
Abidjan Terminal est fortement engagée envers le leadership inclusif et la diversité. L’entreprise soutien plusieurs initiatives en faveur de l’intégration des femmes dans la logistique, à travers divers programmes de mentorat féminin. Dans le domaine de l’éducation, l’opérateur appui le concours miss mathématique, et facilite l’obtention de stage de perfectionnement mais aussi le financement de projets de réhabilitation d’établissements scolaires et d’octroi de kits scolaires.
« Abidjan Terminal a fait de l’inclusion et de la diversité un levier du succès de son entreprise. Nous venons à travers ce prix reconnaître cet engagement sans faille qui servira de modèle aux autres entreprises de la supply chaîn que nous encourageons à lui emboiter le pas. Ainsi, en initiant ce genre de rencontres en partenariat avec des structures telles que Abidjan Terminal, nous souhaitons mettre en lumière ce secteur afin de susciter un intérêt auprès de cette frange de la population », a indiqué Christiane OHIN-TRAORE, Présidente de WILA. Filiale d’Africa Global Logistics (AGL), Abidjan Terminal opère le premier terminal à conteneurs du port et participe
grâce à ses performances au rayonnement économique et social de la Côte d’Ivoire. Labellisée « Green Terminal
Bamba Mafoumgbé

Eni annonce aujourd'hui la publication de son rapport volontaire sur le développement durable « Eni pour 2023 - Une transition juste », qui retrace les progrès réalisés au cours de l'année écoulée, en soulignant l'engagement de l'entreprise à promouvoir une transition énergétique équitable, visant la neutralité carbone d'ici 2050. Rapporte une source officielle à la presse.

« Dans le contexte mondial caractérisé par des dynamiques complexes et évolutives, nous sommes appelés à trouver des réponses aux nouveaux défis sociopolitiques, climatiques et énergétiques et à apporter notre contribution, avec une approche axée sur la sécurité, l'innovation et la durabilité", déclare Claudio Descalzi, Pdg d'Eni. L'énergie reste un point de jonction crucial, avec ses opportunités de sécurité et de développement.
« La transition énergétique est irréversible et nous devons en assurer la réalisation sans sacrifier la compétitivité du système de production et la durabilité sociale », poursuit-il.

2023 a été une année importante pour Eni, qui a fêté ses 70 ans : Eni a fait de la décarbonisation une partie encore plus intégrante de sa stratégie d'entreprise, avec un plan de transformation industrielle visant à offrir des produits et services progressivement décarbonés pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, avec des objectifs intermédiaires clairs dès 2025. Grâce à d'importants investissements ciblés dans la recherche et le développement, Eni a déjà réduit de 40 % les émissions nettes des champs d'application 1 et 2 dans le secteur de l'amont et de 30 % les émissions globales par rapport à 2018. Des efforts particuliers sont déployés pour réduire les émissions de méthane (réduction de plus de 20 % d'ici 2023 pour l'activité Upstream), comme en témoigne également la reconnaissance du Gold Standard par le programme Oil and Gas Methane Partnership 2.0 (OGMP 2.0) du PNUE et l'adhésion à de nombreuses initiatives mondiales, notamment le Global Flaring and Methane Reduction fund de la Banque mondiale. L'entreprise a également établi des collaborations stratégiques avec des partenaires internationaux, tels que Sonatrach en Algérie, EGAS en Égypte et ADNOC aux Émirats arabes unis, afin d'aider ses partenaires à relever les défis de la transition énergétique.

Conformément à l'accord conclu lors de la COP28, Eni partage la nécessité d'une transition qui se déroule de manière juste, pragmatique et équitable. Cela comprend à la fois des investissements pour réduire les émissions liées à la production de pétrole et de gaz et pour développer le portefeuille gazier, vecteur de transition énergétique (l'acquisition de Neptune Energy, le démarrage de la production du projet Congo LNG), et l'expansion dans le secteur des énergies renouvelables avec les 3GW de capacité installée de Plénitude, la naissance d'Enilive et l'expansion de la capacité de bio raffinage pour une mobilité plus durable, et les projets de capture et de stockage du carbone, en particulier en Italie et au Royaume-Uni. Les investissements se poursuivent également pour accélérer le développement industriel de la fusion par confinement magnétique, qui permettrait de produire de grandes quantités d'énergie sans émission, de manière sûre et pratiquement illimitée.


La transition juste reste au cœur de la stratégie d'Eni et se traduit par divers projets visant à gérer les impacts sociaux de la transformation, à maximiser les opportunités de développement local et à travailler en partenariat avec les communautés concernées, tout en respectant les droits de l'homme et en protégeant la santé et l'environnement. Des projets tels que la conversion de la raffinerie de Livourne en bioraffinerie, le Centre d'excellence d'Oyo pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique au Congo ou les partenariats avec l'OIT (Organisation internationale du travail) pour promouvoir la santé et la sécurité au travail des agriculteurs dans les chaînes d'approvisionnement en matières premières agricoles et avec l'IRENA pour promouvoir le développement des compétences de transition, témoignent de l'engagement de l'entreprise en faveur d'une transition équitable et inclusive, en partenariat avec les pays où l'Eni opère.
Bamba Mafoumgbé

 

C’est quoi le commerce équitable ou Fair Trade ? Selon Pauline Zéi, Directrice de Indes formation Côte d’Ivoire, qui se confiait à un de nos confrères de la place, « Il faut clarifier ce concept de commerce équitable qui est un concept qui émane du secteur privé. Il a pour objectif premier de réduire les inégalités observées en garantissant à tout producteur, qui satisfait aux exigences mentionnées dans un cahier de charge ou référentiel, une rémunération juste de son travail dans un cadre social et environnemental mieux préservé »
Ces prix rémunérateurs, selon elle, permettent aux producteurs de vivre dignement de leur travail, mais aussi d’investir dans la transformation de leurs modes de production afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et de la biodiversité. Le commerce équitable loin d’être un simple partenariat économique, est avant tout un mouvement socio-économique qui prône une vision de la société basée sur les valeurs du respect, du dialogue, de la coopération et de la transparence. Des acteurs de pays producteurs de cacao comme le Cameroun dont la production annuelle de l’or brun de dépasse pas les 262 mille tonnes, profitent de cette niche pour obtenir de meilleurs prix sur le marché international de cette spéculation. Surtout en cette période de flambée spectaculaire des cours du cacao.

De l’avis de l’expert ivoirien, le Docteur Douka Christophe, « les producteurs camerounais tout comme ceux de Madagascar profitent ainsi des retombées du Fair Trade ou commerce équitable. « La vraie raison de la ruée des usiniers vers le Cameroun est que ce pays pratique un « Fair Trade », c'est-à-dire un commerce équitable.

Des partenariats commerciaux à long terme en Côte d’Ivoire

Le « Fair Trade » encourage les partenariats commerciaux à long terme et autonomise les producteurs par le biais de formations et d'un appui visant à améliorer la qualité et leur réactivité aux tendances du marché. » explique-t-il. Et d’ajouter que « Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »
Selon M. S. agri- preneur, très bien connu dans la filière café-cacao en Côte d’Ivoire, ce sont environ 300 mille tonnes de cacao sur une production ivoirienne estimée 2,3 millions de tonnes annuellement, mais finalement attendue à 1,75 million de tonnes en 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes prévu en septembre 2023 qui sont vendues à un prix un peu supérieur au prix garanti bord champ qui sont vendu par ce créneau annuellement.

C’est-à-dire que là où le prix du Kg aux producteurs ivoiriens pour la campagne de commercialisation intermédiaire est fixé à 15 00Fcfa, une poignée de coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, plus de 200Fcfa. Les coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, qui sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, une prime de 221 Euros la tonne, soit plus de 144966,497 Fcfa. Ce qui donne 144,966Fcfa par Kilogramme si l’on s’en tient au barème publié pour la Cote d’Ivoire par Fair Trade International et en vigueur depuis Octobre 2023. « Il faut préciser que si la société coopérative est exportatrice c’est elle qui perçoit directement la prime. Si ce n’est pas le cas, c’est son exportateur qui perçoit et reverse à la coopérative. Ce reversement ne se passe pas dans bien de cas sans grincement de bien de cas. », nous explique un expert du négoce du cacao basé dans la zone portuaire d’Abidjan. Les prix rémunérateurs permettent aux producteurs de vivre dignement de leur travail, mais aussi d’investir dans la transformation de leurs modes de production afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et de la biodiversité entre autres.
Le commerce équitable a un fort potentiel de développement en Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao et de noix de cajou. En 2018 près de 200 coopératives, rassemblant plus de 120.000 producteurs étaient certifiées commerce équitable en Côte d’Ivoire en 2018, contre une seule en 2004. En 2023 le nombre de coopératives certifiées commerce équitable était de 260 pour plus de 200.000 producteurs. Sur une masse critique et officielle de 900 mille producteurs de cacao recensés par les services dédiés du Conseil café cacao ? C’est bien peu. Il y a de la marge et faut inciter les sociétés coopératives estimées à plus de 3mille, à y aller et se faire de la marge. En sensibilisant au mieux le monde agricole ivoirien. Il faut en profiter. Mais attention, Hamed Koffi Zarour ; un autre expert ivoirien bien connu dans l’univers du négoce café cacao invite à la prudence face à l’envolé des cours qui sont cyclique. (Voir encadré)

Le Conseil café-cacao bloque tout

Dans un contexte de remontée spectaculaire des cours du cacao, des acteurs ivoiriens veulent introduire dans le process du cacao de moins bonne qualité ? Nous n’en savons rien. Toutefois, le régulateur ivoirien, c’est – à dire le Conseil Café-cacao à taper du poing sur la table. Selon le site commodafrica.com, « la Côte d’Ivoire suspend temporairement sa certification Fairtrade pour le cacao »
Toujours selon cette source, il s’agit là d’une autre conséquence de la hausse vertigineuse des cours du cacao.«La Côte d’Ivoire a suspendu son programme cacao Fairtrade soupçonnant que son programme soit contaminé par des fèves non certifiées, révèle Bloomberg »

Le confrère qui cite un porte-parole de Fairtrade International, rapporte que « le Conseil café cacao (Ccc) a pris cette décision le 19 avril 2024 après qu’un volume inhabituellement élevé de cacao certifié Fairtrade ait été négocié sur sa plateforme. Les régulateurs ont soupçonné une fraude et ont immédiatement décidé de le fermer. L’incident pose un risque pour la crédibilité du commerce équitable, qui est devenu de plus en plus populaire parmi les consommateurs exigeant un cacao d’origine éthique. »
Une source très crédible nous a dit ceci : « Le Conseil café cacao a constaté une fraude sur l'utilisation du label Fair Trade consistant à transformer du cacao issu de coopératives non certifiées Fair Trade donc ordinaire en produits Fair Trade pour bénéficier de la prime. Conséquences, seulement 3% du cacao ivoirien est déclaré ordinaire. D'où la mesure de suspension temporaire de ce label dans nos systèmes »
Mais que dit la filiale ivoirienne de Fair Trade ?
Fairtrade Africa et le Conseil du Café-Cacao travaillent ensemble pour trouver une solution rapide, a indiqué le certificateur. « Pour Fairtrade, l’intégrité du cacao certifié Fairtrade est essentielle. Par conséquent, nous soutenons l’ambition du Ccc de confirmer l’intégrité du cacao certifié Fairtrade et de garantir que les fèves sont commercialisées correctement », a déclaré l’organisme de certification
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Encadré : L’invitation à la prudence d’un expert ivoirien

Hamed Koffi_Zarour est un opérateur économique du secteur agro industriel. Ingénieur en commerce international et économiste d’entreprise de formation. Mais aussi, il est un professionnel du négoce international des matières premières agricoles. Sur son compte x, face à l’envolé des cours du cacao, en grand connaisseur, il invite à la vigilance et à la prudence.

Il écrit : « La plateforme XTB note que si cette météo favorable se maintient, elle pourrait influencer positivement les récoltes futures, bien que la situation nécessite une observation continue pour confirmer ces espoirs. Gaëtan Heu, de Sax o Bank, attire l'attention sur les défis durables auxquels la région est confrontée, comme le vieillissement des plantations et les maladies, telles que le virus de la pousse de cacao gonflée (CSSVD) au Ghana, qui menacent la production à long terme et pourraient réduire la récolte de 15% à 50%. »

Dans ce contexte complexe, ajoute Hemed koffi Zarour, appelle à la vigilance reste essentielle. « Si les tensions sur l'offre persistent et si la demande demeure forte, les prix du cacao pourraient à nouveau augmenter. Cela souligne l'importance pour la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui ensemble représentent 60 % de l'offre mondiale de cacao, d'adopter une stratégie proactive pour potentiellement maximiser leurs revenus à l'avenir. », alerte- t-il
B. M

Le lycée Dominique Ouattara a refusé du monde ce dimanche 05 mai 2024. Et pour cause: la crème des forces vives de la mythique cité chère au ministre d’état Téné Birahima Ouattara se sont donné rendez-vous afin de peaufiner la journée d’hommage au numéro un ivoirien le samedi 18 mai prochain au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo. Pour ce faire, le président du Conseil régional du Tchologo a dépêché un émissaire en la personne du ministre Amadou Coulibaly affectueusement appelé Am’s afin de mettre les petits plats dans les grands pour que cette date soit marquée du sceau de la mobilisation effective. L’envoyé du ministre d’état Téné Birahima Ouattara a pour ce faire informé l’assistance et a eu les mots pour galvaniser les adophiles venus en grand nombre. L’objectif est de pulvériser le record des autres régions qui ont mis la barre très haut. Le district des savanes qui recèle les régions du Tchologo, du Poro et celle de la Bagoué entendent faire de cette journée, une journée inoubliable qui restera ancrée dans les annales. Le maire de Kong, M Tiemoko Abdourahmane Berthé, l’omniprésent maire El Hadj Bamoussa Ouattara, l’inusable honorable Abdoul Karim Diomandé et le vénérable Bamoudien Traoré qui ont bien évidemment fait le déplacement, multiplient les séances de travail afin que le samedi 18 mai prochain, le stade de Korhogo refuse du monde.
Sam-Ibrahim Sidibé avec Sercom ( Correspondance particulière)

Le Directeur général des cultes (Dgc), M. Messamba Bamba, a dans un communiqué dont copie nous est parvenue, mis en garde des opérateurs privés non agréés qui enrôlent clandestinement des candidats au Hadj. (Ci-dessous le communiqué du Dgc).
« Il me revient de façon récurrente que des opérateurs privés non agrées procèdent à l’enrôlement de candidat pour l’édition 2024 du Hadj en dehors de toutes les directives des autorités saoudiennes et des procédures légales en la matière.
Je voudrais rappeler à toute fin utile que les personnes inscrites dans ce cadre ne bénéfice que « d’un visa tourisme » qui ne donne pas accès au circuit rituel, privilège réservé aux détenteurs du visa Hadj.
Par conséquent, je tiens à relever que tout promoteur d’agence de voyage et individue que se rendra coupable de cette pratique, clandestine, s’expose à la rigueur de la loi »
Cette mise en garde du Dg des Cultes vient à propos. Car, depuis le 09 Mai 2024 , les autorités saoudiennes ont rappelé l’importance de la carte « Nusuk » pour les pèlerins réguliers.
« Le ministère saoudien du Hadj et de la Omra a confirmé, par un communiqué publié le jeudi 9 mai 2024, que la carte intelligente « Nusuk » pour les pèlerins réguliers de l'année 1445-2024 est obligatoire pour tous ceux qui souhaitent entrer dans les lieux saints, qu'ils soient pèlerins, organisateurs s'occupant des affaires des pèlerins ou travailleurs.
Le ministère saoudien avertit « qu'il n'y aurait aucune exception à cette mesure, et ceux qui la contreviennent s'exposent à des sanctions conformément aux règles et aux directives du Hadj »
Par ailleurs, le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a lancé, la semaine dernière, deux versions de la carte intelligente « Nusuk » : une version papier que les pèlerins portent et une version numérique accessible en scannant le code présent sur la carte papier à l'aide de la caméra du téléphone.
B. Mafoumgbé

 

Du 14 au 16 mai 2024, Londres, la capitale anglaise, accueille le prestigieux Africa Energies Summit (AES), réunissant les principaux acteurs de l'industrie énergétique africaine. Parmi les éminents participants figure la Directrice Générale de la Société Nationale d'Opérations Pétrolières de la Côte d'Ivoire (PETROCI), Madame Fatoumata Sanogo.

Pour cette édition 2024 de l’AES, outre la Directrice Générale de PETROCI, on enregistre la participation de M. Joachim Beugré, Président du Conseil d’Administration, et de M. Samuel Essoh, Directeur de la Géoscience.

Organisé par Frontier Energy, l’Africa Energies Summit (AES) est un événement qui s'est imposé au fil des années comme le sommet de référence pour le marché européen dans le cadre de l'investissement dans les hydrocarbures et l'énergie en Afrique.

Offrant une scène internationale pour l’industrie énergétique africaine, ce sommet a pour objectif de promouvoir le potentiel énergétique et les opportunités en Afrique à l’échelle mondiale.

La présence de PETROCI à ce rendez-vous de haut niveau représente une belle opportunité de rencontrer directement les principaux acteurs de l'énergie qui investissent sur le continent, ainsi que les décideurs issus d'entreprises opérant en Afrique, de start-ups émergentes, de sociétés financières et juridiques, de fournisseurs de services, de gouvernements africains et de compagnies nationales en quête d'investisseurs. A ce titre, plusieurs rencontres B2B avec des décideurs des compagnies pétrolières internationales sont prévues dans l’agenda de la Directrice Générale de PETROCI, au cours de ces trois jours de sommet.

Par ailleurs, à l’occasion de cette rencontre internationale, la Directrice Générale de PETROCI prendra la parole devant ses pairs pour une présentation des opportunités d’exploration dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire lors de la session consacrée aux Gouvernements et Compagnies Nationales Africains (GOVERNMENT/NOC SHOWCASE).

De plus, Madame Fatoumata Sanogo prendra une part active à la table ronde « WOMEN IN ENERGY LUNCHON AND ROUNDTABLE » à laquelle participeront également des femmes-décideurs de grandes entreprise pétrolières mondiales telles que Chevron, Equinor, SLB, et TotalEnergies.

Il est à noter que PETROCI/DGH et sa Directrice Générale ont été retenues finalistes de la 28è édition des Big Five Awards 2024. Ces prix ont été créés pour célébrer les meilleures contributions individuelles et d’entreprises au secteur énergétique du continent.

Il est clair que depuis son arrivée à la tête de PETROCI en juillet 2023, Madame Fatoumata SANOGO a multiplié les actions en vue de mettre l’entreprise aux standards internationaux et surtout d’en faire une institution forte avec les règles de gouvernance. Cette nouvelle vision stratégique de PETROCI est renforcée par les récentes découvertes qui ont boosté les réserves nationales d’hydrocarbures, faisant de notre pays un acteur de référence dans l’écosystème énergétique ouest-africain.
Bamba Mafoumgbé

Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a confirmé, par un communiqué publié le jeudi 9 mai 2024, que la carte intelligente « Nusuk » pour les pèlerins réguliers de l'année 1445-2024 est obligatoire pour tous ceux qui souhaitent entrer dans les lieux saints, qu'ils soient pèlerins, organisateurs s'occupant des affaires des pèlerins ou travailleurs. L’information est de l ’Agence nigérienne de presse,(Anp)
Selon cette source, le ministère saoudien avertit « qu'il n'y aurait aucune exception à cette mesure, et ceux qui la contreviennent s'exposent à des sanctions conformément aux règles et aux directives du Hajj »
Il précise par la même occasion que « la carte intelligente « Nusuk » peut distinguer les pèlerins réguliers et non réguliers », ajoutant que « ceux qui ne possèdent pas la carte ne seront pas autorisés à entrer dans les lieux saints ».
Par ailleurs, le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a lancé, la semaine dernière, deux versions de la carte intelligente « Nusuk » : une version papier que les pèlerins portent et une version numérique accessible en scannant le code présent sur la carte papier à l'aide de la caméra du téléphone.
Notons que les deux versions de cette carte ont été lancées récemment. La carte « Nusuk » est dotée de plusieurs caractéristiques en vue de bien et mieux servir les pèlerins tout en facilitant et fluidifiant leurs déplacements, a souligné le ministère, précisant que ladite carte leur permet également, en temps réel, de recevoir les notifications importantes, notamment les informations relatives à la répartition par groupes des pèlerins et elle leur permet d'évaluer les services qui leur sont fournis et de déposer des plaintes.
Le ministère saoudien du hadj et oumra réitère son avertissement concernant les escroqueries liées au pèlerinage, qui sont annoncées sur les réseaux sociaux dans plusieurs pays.
Il a souligné que « la venue pour accomplir le devoir du Hajj ne peut se faire qu'après l'obtention d'un visa de Hajj délivré par les autorités compétentes du Royaume d'Arabie saoudite, en coordination avec les bureaux des affaires du Hajj dans ces pays ou via la plateforme « Nusuk Hajj » pour les pays qui ne disposent pas des missions de Hajj.
Au niveau de la Côte d’Ivoire par exemple, on s’active au respect très stricte de cette disposition du gouvernement saoudien pour lutter efficacement contre la présence de pèlerins irréguliers en terre sainte. « Toutes les dispositions sont prises dans ce sens pour non seulement détecter les candidats irréguliers, mais éviter que certains ne se retrouvent en Terre sainte et occupent illégalement des sites que devraient occuper, les candidats régulièrement inscrits », nous a indiqué une source très officielle de la Direction générale des Cultes.
Pour le Hajj 2024, le quota de l'Etat ivoirien est fixé à 10 000 pèlerins dont 7000 pour le contingent étatique. Les opérateurs privés se partageront les 3000 places. Sur l'effectif de 7000 places du contingent étatique, 5000 ont été mises en vente au grand public, les 2000 étant réservées aux institutions de la République.
Mafoumgbé Bamba

L’ambiance était bon enfant le vendredi 10 mai 2024. En effet, le chef du gouvernement ivoirien a accordé une audience au ministre gouverneur du District d’Abidjan. Robert Beugré Mambé a profité de la solennité de l’occasion pour féliciter chaleureusement le locataire de l’hôtel du District d’Abidjan plateau. Faisant d’une pierre deux coups, le Premier ministre a saisi l’occasion pour adresser ses vives félicitations aux vice-gouverneurs nommés il y’a à peine une semaine. Et ce, au nom du numéro un ivoirien. Il faut souligner à toutes fins utiles que Ibrahim Cissé Bacongo était accompagné par les vice-gouverneurs Danho Paulin, Nassalatou Diaby, Éric Taba et El Hadj Ibrahim Konaté. Ces derniers ont réitéré leur infinie gratitude au numéro un ivoirien et ont exprimé urbi et orbi leur farouche détermination à servir avec abnégation, dévouement et rigueur la nation. C’est dans un climat convivial que le locataire de la Maison Blanche a raccompagné ses hôtes.
Sam-Ibrahim Sidibé( correspondance particulière)

Assurément la journée d’hommage au numéro un ivoirien prévue pour le samedi prochain au stade Amadou Gon Coulibaly polarise l’attention des éminents cadres du parti logé à la rue Lepic. En effet, pour battre le rappel des troupes, El Hadj Ibrahim Konaté d’une part et l’honorable Abel Djohoré Gbakayoro ont mis en branle les militants. Fraîchement nommé Vice-gouverneur du district d’Abidjan, El Hadj Ibrahim Konaté entend saisir l’aubaine pour témoigner toute sa gratitude au président des ivoiriens. Idem pour l’honorable Abel Gbakayoro Djohoré, président du conseil d’administration de la Sodexam qui ne rate aucune occasion pour magnifier et célébrer son mentor. L’un mobilise à port Bouet et l’autre tenez-vous bien à Ouragahio. « Cette fête est la nôtre et nous mettrons nos modiques moyens pour qu’elle soit historique, dixit l’ancien député de Ouragahio. Pour ce faire, un convoi est prévu pour rallier la capitale du Poro.
Sam-Ibrahim Sidibé( Correspondance particulière)

La vingt-et-unième (21è) Assemblée générale annuelle de l’Association des fonds d’entretien routier africains (Afera) s’est ouverte le lundi 13 mai 2024 à Abidjan sur le thème : « Vers un financement durable des fonds routiers pour un meilleur entretien du réseau routier » au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé.
Ces assises de réflexion sur le financement de l’entretien routier en Afrique enregistrent la participation de 130 délégués et l’ensemble des acteurs de l’écosystème de l’entretien routier provenant de 35 pays africains membres de l’Afera.
Annick Tohé Lasmel, la directrice générale du Fonds d’entretien routier ( Fer), a estimé que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie pour la préservation de ses routes.
« En 2011, plus de 80% des routes revêtues de notre réseau routier avaient dépassé leur durée de vie . En 10 ans, la Côte d’Ivoire a été complètement transformée. De 2012 à 2022, la Côte d’Ivoire a mis en œuvre six programmes d’entretien routier », s’est satisfaite, à son tour, Mme Lasmel.
Cependant, la directrice générale du Fer a déploré elle-aussi que malgré tous les efforts consentis par les États, le financement de l’entretien routier demeure un défi majeur.
Pour sa part, Aubin Essaie Moussa, le président de l’Afera a dit sa gratitude aux autorités ivoiriennes expliquant que son organisation assure une politique de plaidoyer auprès des gouvernements pour un financement de l’entretien routier.
En outre, M. Essaie a indiqué que L’Afera vise le partage d’expériences et le renforcement des capacités.
Au nom du gouvernment ivoirien, M. Beugré Mambé le Premier ministre , ministre des sports et du cadre de vie, a félicité les organisateurs des assises pour le choix porté sur Abidjan, pour abriter leurs travaux.
« Le président de la République de Côte d’Ivoire fait de la route la priorité de son vaste programme de développement socio-économique de notre pays convaincu que la route précède le développement . En Côte d’Ivoire, nous disposons aujourd’hui d’un réseau routier d’un linéaire d’environ 82 mille km dont 8100 km de routes interurbaines revêtues. Outre les routes tracées, le réseau routier ivoirien comprend 5000 km de voiries urbaines et un peu plus de 200 mille km de routes rurales non classée » a dit Robert Beugré Mambé, le chef du gouvernement ivoirien dans un discours d’ouverture de ces assises.
« Au total ce sont plus de 3000 milliards Fcfa qui sont investis depuis 2011 dans la construction, l’extension et la modernisation du réseau routier. De 2012 à 2023, l’État de Côte d’Ivoire a engagé plus de 1700 milliards FCFA de travaux financés par le fonds d’entretien routier sur toute l’étendue du territoire national améliorant l’état du réseau », a ajouté M. Mambé.
Par ailleurs, il a fait savoir qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire dispose de 10 postes à péage fonctionnels dont neuf sont gérés par le Fer et un par le secteur privé.
Poursuivant, le premier ministre ivoirien a regretté que les budgets alloués aux fonds d’entretien routier ne permettent pas de couvrir les besoins annuels pour entretenir convenablement l’ensemble du réseau routier.
« Nous attendons de cette rencontre des recommandations fortes et opérationnelles qui permettront à nos gouvernements respectifs d’améliorer qualitativement les indicateurs de gestion du réseau routier », a dit M. Mambé appelant les populations à avoir un comportement citoyen vis-à-vis des routes.
Anoter que ces assises de l’Afera qui s’achèveront le 16 mai prochain, mobilisent 12 présidents d’association, 24 directeurs généraux de fonds d’entretien routier et 130 délégués provenant des 35 pays membres de l’Afera.
B. Mafoumgbé

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