Société (708)
Malfaçon et dégradation précoce des ouvrages réhabilités: Des recettes pour combattre un fléau budgétivore…
mardi, 21 août 2018 13:36 Written by ossey84La dégradation très rapide des infrastructures routières qui viennent d’être réhabilitées à grand frais par l’Etat et donc sur le dos du contribuable ivoirien, n’échappe à personne. La mauvaise qualité des travaux avec certains ouvrages parfois mal implantés et inadaptés ont nécessité la réhabilitation de bon nombres de routes déjà réalisées dont l’axe Singrobo-Yamoussoukro, long de 85,5 km sur l’autoroute du Nord réhabilité seulement deux ans après sa livraison. Il en va de même pour la route Kotobi-Akoupé, en cours de réhabilitation alors que l’ouvrage n’a pas encore été réceptionné. Ils pouvaient par conséquent redescendre rapidement sur Bongouanou et progresser sur M’Batto, Tiémélékro d’une part et Dimbokro et Toumodi d’autre part. Mais le craquement du tablier du pont ainsi que de ses passages piétons du fait de la crue du fleuve Agbo a poussé les voyageurs à solliciter de nouveau l’unique alternative qui s’offrait dans le temps à eux. Il s’agit d’emprunter la voie plus longue menant à Daoukro, en passant par le carrefour de Bonanhouain puis par la ville d’Arrah, avant d’atteindre Kotobi. Ce n’est pas tout ! Sur la section Bassam-N’Zikro distant de 45 km, « un rapport de l’Ageroute et la mission de contrôle des travaux du chantier relève également de graves dysfonctionnements dans l’exécution du projet » a indiqué récemment à la presse une délégation du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier qui était sur le site dudit chantier pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. D’un coût de 5,8 milliards de francs Cfa, ces travaux qui ont débuté le 14 février devraient s’achever le 14 août 2018, soit une durée de six mois. Sur place, il a été constaté que les travaux ont connu un grand retard avec un taux d’exécution par l'entreprise Etracon de 15% à deux semaines de la livraison de cette section.«Le chantier Grand-Bassam-Aboisso principalement la section Bassam-N’Zikro connait beaucoup de difficultés. Vous avez pu le constater avec nous que nous enregistrons un taux d’exécution de 15% avec un programme prévisionnel de plus de 85% du délai imparti pour la réalisation de ces travaux», a déploré le Directeur de cabinet, qui n’est autre que M. Yao Aristide. Face aux plaintes récurrentes des usagers, le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier via les structures sur sa tutelle technique que sont : l’Agence de gestion des routes( Ageroute) et le Fonds d’entretien routier( Fer) a décidé de monter sur ses grands chevaux. Ce pour sanctionner les entreprises qui seront désormais fautives. Le ministre Amedé Kouakou a donné récemment le ton à Yamoussoukro à la faveur du lancement du programme d’entretien routier 2018( Per 2018). Il faut lutter contre la malfaçon et le bricolage dans l’entretien routier et donner toute sa chance aux Petites et moyennes entreprises locales à compétire demain à change égale avec les multinationales à qui l’Etat confie les marchés de construction des ouvrages d’envergure en Côte d’Ivoire. M. Pierre Dimba, le Directeur général de l’Ageroute, lors d’une séance de formation et de sensibilisation à Yamoussoukro à l’intention des dirigeants d’entreprises opérant dans le Bâtiment et travaux publics( Btp). Profitant de l’occasion, il a dénoncé le fait que malgré les montants importants investis par le gouvernement, certains travaux exécutés se dégradent prématurément. Puis d’imputer cela, non seulement, à la mauvaise qualité des matériaux utilisés, mais à des dispositions prises par des entrepreneurs qui exécutent des travaux qui ne sont pas toujours conformes. « La responsabilité principale pèse sur l’entreprise qui doit faire l’autocontrôle pour que ce qu’elle livre soit conforme et ait la durabilité attendue », a-t-il indiqué. Non sans rappeler le texte pris par le gouvernement en vue de sanctionner les entreprises qui auront à exécuter des travaux de mauvaise qualité. Mais que dit le Groupement ivoirien des Travaux publics( Gibpt) dont des membres sont donc indexés ? . M. Eponon Philippes, le président dudit groupement est formel quand il dit : « Le reproche peut être justifié. Dans toute communauté, il y a toujours des brebis galeuses. Mais le fait essentiel qu’on doit retenir, c’est que la cause essentielle des malfaçons vient du défaut de financement. Je m’explique : Les Petites et moyennes entreprises manquent de trésorerie pour honorer leurs engagements. Généralement une entreprise qui démarre commence avec une banque. Qui l’accompagne et espère que cette Pme va faire une prestation pour laquelle, elle doit être payée. Au bout d’un délai, la Banque ne voit pas un paiement arriver, coupe donc tout financement à cette entreprise. Qui est obligé de terminer le travail pour espérer recevoir le paiement » Mais que dit la Banque Mondiale sur l’exécution des marchés ? M. Maurice Adoni, expert en passation des marchés au bureau de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, que nous avons approché, invite à une formation plus accrue des entreprises. Aussi, il a levé un coin de voile sur le processus de passation des marchés au niveau de la Banque Mondiale,( Bm). Il y a de cela quelques années, M. Adoni nous confiait : « pas de pays développé s’il n’ a pas en face, des entreprises capables(…) » Et d’ajouter que : « Depuis 2008, avec l’implication de tous nous enregistrons des résultats exceptionnels en Côte d’ivoire avec des impacts immédiats et visibles de leur intervention de la banque. Vous pouvez mener votre propre enquête et nous revenir(…) Pour ce qui est de la mise en œuvre des financements nationaux, nous constatons qu’il y a des lenteurs, des corrections à apporter. (…) Au niveau des entreprises, nous constatons d’une manière générale qu’il faut une bonne formation et qu’il faut qu’elles prennent conscience de leur rôle essentiel dans la mise en œuvre du budget. Quand on parle de consommation du budget, c’est surtout l’efficacité des entreprises. Ce qui suppose que les entreprises sont équipées et elles planifient et exécutent dans le délai, les marchés qui leur sont confiés. Sur ce point nous constatons que des faiblesses existent tant dans la compréhension des procédures de marché au niveau des entreprises ivoiriennes, mais aussi au niveau du respect du cahier des charges » Que dire de la grogne des entreprises face au non- respect des délais de paiement? Sur cette question notre interlocuteur estime que : « Les entreprises se plaignent du non-respect des délais de paiement. Le non-respect des délais de paiement expliquent en partie les insuffisances que nous avons évoquées plus haut. Cette question doit être adressée afin d’arriver à une exécution optimum des marchés. En tout état de cause, un pays ne peut pas se développer s’il n’a pas en face, des entreprises capables de tenir les engagements des autorités contractantes qu’elles satisfassent à la commande publique » Et pourtant , le même Etat est prompte à payer les factures des entreprises étrangères et traine les pieds quand il s’agit des Pme locales. Là encore, le point de vue de notre expert de la Banque mondiale devrait inciter nos responsables des entreprises qui travaillent pour l’Etat, à aller dans davantage d’une plus grande professionnalisation. M. Maurice Adoni affirme : « Peut-être que les multinationales demandent à l’Etat de respecter les dispositions du marché. Ça aussi, c’est le professionnalisme. Vous avez un contrat avec l’Etat, s’il ne respecte pas les dispositions de ce marché, il faut les lui rappeler. Une entreprise est créée pour gagner de l’argent ; donc avoir les marchés et être payée lorsqu’elle exécute ses marches. C’est ce que font les multinationales avec leurs services juridiques qui font appliquer les dispositions dont elles sont attributaires. Ceci est valable pour toutes les entreprises attributaires de marches en Côte d’Ivoire. En cas de réprimande l’Anrmp saisit fera valoir les droits de cette entreprise. »
Ce que dit la loi si des avaries sont constatées
En Côte d’Ivoire, la loi dit que quand une entreprise remporte un marché et qu’à l’issue de l’exécution, des avaries sont constatées rapidement, elle doit payer. Mais nous avons bien l’impression que les textes ne sont pas respectés. Sollicité pour avoir son avis M. Adoni ajoute : « Nous voudrons repréciser qu’il y a plusieurs acteurs dans le système de passation de marché. Nous avons l’autorité contractante qui passe le marché et l’attributaire qui exécute (les prestataires). Nous avons indiqué plus haut qu’une entreprise est créée pour gagner de l’argent. Donc s’il y a des dispositions du marché qui ne sont pas respectées ou que le marché n’a pas été bien fait, il ne faut pas payer. Si vous avez payé et que vous vous rendez compte que par la suite, qu’il y a des anomalies, il y a la retenue de garantie. Si au cours de la période de garantie, des avaries apparaissent comme vous le dites, en principe le maitre d’ouvrage doit inviter l’entreprise à corriger les imperfections. Dans le cas contraire, l’autorité contractante peut faire jouer la retenue de garantie et même la garantie décennale.(…) » voilà qui est claire ! Rappelons qu’en 2017, à l’issue d’un Conseil des ministres, M. Koné Bruno alors ministre de l’Economie numérique de la communication et de la Poste, par ailleurs porte- parole du gouvernement avait annoncé des sanctions contre les entreprises coupables de mauvais travaux. « En vue d’emmener les acteurs de la chaine des travaux routiers à plus de responsabilité dans la conduite de leurs missions et de prémunir le maître d’ouvrage contre les risques de dégradations précoces des infrastructures réalisées, le Conseil a décidé de renforcer les sanctions à l’encontre des opérateurs du secteur convaincus de manquement à leurs obligations contractuelle »,avait déclaré Bruno Koné, alors porte-parole du gouvernement. Depuis, cette annonce, le gouvernement continue de donner dans de taper du poing sur la table .Mais pas de sanction contre les entreprises fautives. Du moins en notre connaissance ! Donnant ainsi du grain à moudre à l’imagerie populaire qui dit qu’à Abidjan que « le meilleur vérificateur des routes bitumées est la pluie. Là où elle passe à flot, les voies bitumées avec négligence ou sans réelle expertise trépassent » Abidjan où on ne manque pas d’humour pour dénoncer la dégradation précoce des routes réhabilitées, on parle même « de goudron biodégradable ou les routes en barre chocolaté ». Mais combien coûte tout ça au contribuable ivoirien ? Des milliards de Fcfa certes et l’Autorité nationale de régulation des marchés publics( Anrmp), qui a annoncé un audit sur la dégradation précoce des routes ivoiriennes devrait nous sortir des chiffres précis bientôt. Notons que les travaux d’entretien pour l’année 2018 sont confiés à 130 Petites et moyennes entreprises. Ils vont coûter plus de 97 milliards de francs Cfa. Ce pour l’entretien de 40 000 kilomètres de routes et de pistes en Côte d’Ivoire. Aussi, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau d’environ 82 000 km de routes dont plus de 6 500 km revêtues situé en zone pluvieuse, et 75 000 km de route en terre avec seulement 15 000 km qui sont en bon état.
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Interview Diaby Lanciné, Dg du Fer: Conditionnalités du Mcc à la Côte d’Ivoire « Voici ce que les Usa nous exigent…»
jeudi, 09 août 2018 22:04 Written by ossey84Monsieur le Directeur général, juste après l’admission de la Côte d’Ivoire au Mcc, la partie américaine avait posé des conditionnalités au Fer. Où en sommes- nous ?
Pour que la Côte d’Ivoire soit éligible au Mcc, les Usa avaient posé un certain nombre de conditions sur bon nombre d’entreprises ivoiriennes dont le Fonds d’entretien routier,(Fer). Pour ce qui nous concerne, le nombre d’administrateurs est passé de huit à 12. Nous attendons la nomination des nouveaux administrateurs et la confirmation des anciens afin que notre Conseil d’Administration soit aux normes exigées par le Mcc. Aussi, Les Usa ont demandé que les ressources du Fer soient augmentées de 20% la première année et les autres années de 10% au moins. Ce que nous respectons.
Pouvez-vous revenir sur ce que vous avez dit toute à l’heure aux chefs d’entreprises en charge des travaux d’entretien routier ?
Après avoir apuré les dettes des entreprises du secteur de l’entretien routier, le Fonds d’entretien routier( Fer) paye régulièrement ce qui leur est dû. Nous avons ténu donc à ce Programme d’entretien routier,(Per 2018) soit validé pour que nous ayons notre boussole et nos repères pour travailler. L’engagement que nous avons pris au nom de l’institution, sera respecté. A savoir que tous les travaux exécutés dans les règles de l’art seront payés dans les délais prescrits. Nous sommes en train de prendre des dispositions en interne, pour recruter des ressources humaines de niveau requis dans la démarche qualité conformément à notre certification en vue.
C’était donc jusque- là, pas le cas quand vous parlez de travaux exécutés dans les règles de l’art ?
Nous pensons que les contrôles se faisaient. Mais l’innovation que nous avons introduite porte essentiellement sur la convention que nous avons signée avec le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics( Lbtp). Pour nous assurer que tous les travaux payés sont correctement exécutés à travers un rapport que nous fera le Lbtp pendant l’exécution des travaux.
A quand les premières sanctions s’il devrait avoir des entreprises à sanctionner ?
Le Fer a les moyens de sanctionner une entreprise adjudicataire. Parce que tous les travaux sont cautionnés( …) Lorsque nous considérons que les travaux ne sont pas correctement faits. Nous faisons appel à tous les engagements cautionnés de l’entreprise en question, jusqu’à ce que nous rentrions dans nos ressources. Nous demandons à l’Agence de gestions des routes( Ageroute), de prendre toutes dispositions pour que les travaux soient bien exécutés. Egalement aux entreprises, nous les invitons de travailler dans les règles de l’art.
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Sécurisation sur l’autoroute du nord: Les populations et les marchands dégagés
jeudi, 09 août 2018 21:59 Written by ossey84Les populations et marchands dégagés sur Les populations et les marchands vivant et exerçant aux abords de l’autoroute du nord ont été enjoints depuis le lundi 06 aout de quitter ses emprises non seulement pour leur sécurité mais aussi faciliter le stationnement de véhicules. Une équipe du Fond d’Entretien Routier (Fer) a écumé les différents carrefours commerçants (Elibou, Carrefour Bodô, N’Zianouan, Singrobo) de l’autoroute du nord afin de sensibiliser et dégager les vendeurs ambulants qui au prix de leur vie souhaitent écouler leur marchandises.« Depuis quelques temps nous avons entrepris les actions de déguerpissement des emprises de l’autoroute pour sécuriser tous les usagers surtout à la veille de la fête de l’indépendance qui est un période de grande circulation sur l’autoroute. C’est dans leur intérêt car il y a eu plusieurs accidents avec mort d’hommes » a indiqué Amon Lucien, Directeur des affaires administratives et financières du Fer. Il a donc demandé une fois de plus que tous ceux qui occupent les emprises de l’autoroute puissent le faire de façon légale afin qu’il y ait Zéro accident durant la semaine de la fête nationale, ajoutant que les populations sont réceptives mais « c’est ensemble que nous devons travailler » Concernant les doléances de ces populations pour un meilleur recasement, M. Amon Angban a tenu à les rassurer : « le Fer est à l’étape des études. Il y a eu des travaux sur la chaussée qui ont déjà été réalisés, nous allons dégager des endroits, faire des aires et repos et ce qu’on appelle des marchés africains. Mais avant que cela soit fait nous devons les sensibiliser et veiller à ce que les marchands ne viennent plus sur la voie grâce aux patrouilleurs »a-t-il annoncé. Ainsi, après des mois de sensibilisation, le Fer, la société qui exploite l’autoroute du nord, a décidé de passer à une phase supérieure dans la sensibilisation des commerçants qui occupent l’emprise.
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Sixième édition de la journée nationale d’excellence: Ci-Energies meilleure structure du secteur de l’énergie
jeudi, 09 août 2018 20:18 Written by ossey84La Société des énergies de Côte d’Ivoire (Ci-Energies), a remporté le lundi 06 aout 2018, le prix d’excellence de la meilleure structure du secteur de l’énergie, à l’occasion de la 6ème édition de la Journée nationale du prix d’excellence en Côte d’Ivoire. Comme toutes les autres structures, elle a reçu un trophée, un diplôme et un montant de 10 millions de francs Cfa des mains des hautes autorités ivoiriennes. Ci-Energies a conduit avec efficacité la réalisation et la mise en service du plus grand barrage hydroélectrique de la Côte d’Ivoire, d’une capacité installé de 275 Mw avant le terme prévisionnel. Cette mise en service intervenue le 02 novembre 2017 a fait passer la capacité installée du parc de production d’électricité de 1924 Mw en 2016 à 2199 Mw à fin 2017 et le mix énergétique de 879 Mw, pour les centrales hydrauliques, est ainsi amélioré dans le cadre du développement durable. L’accès à l’électricité est amélioré notamment par le passage de 2.847 localités électrifiées en 2011 à 4.869 localités électrifiées actuellement. En outre, sur le plan financier, Ci-Energies a mis en œuvre un plan stratégique pour le rétablissement de l’équilibre financier du secteur et le développement des capacités de financement.Notons également, que Ci-Energies est en train de conduire avec brio, le chantier du barrage de Gribo- Popoli dont la première pierre a été posée le jour de l’inauguration du barrage de Soubré par le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Charles Kader
Bouaflé /Développement régional solidaire: Grande mobilisation autour de Diby Koffi Charles
lundi, 30 juillet 2018 05:00 Written by ossey84Le président du conseil régional de la Marahoué, Abi Koffi Richmond, a invité les populations à l’union, à la cohésion et à la solidarité autour du président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), Charles Koffi Diby, pour booster le développement de la région.« J’invite mes frères et mes sœurs de la région de la Marahoué à l’union, à la cohésion et à la solidarité autour du président Charles Koffi Diby, en évitant surtout tout ce qui peut nous diviser afin de bâtir ensemble une région de rêve, toujours belle et prospère », a indiqué jeudi, M. Abi, lors de la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire du conseil régional, à Bouaflé. Il a souhaité que les échéances futures ne mettent pas en mal leur « détermination à mener ensemble le bon combat, celui de la lutte contre la pauvreté et la réalisation du bien-être ». M. Abi a exhorté les candidats à utiliser le bon ton pour des élections apaisées. Plusieurs points sont à l’ordre du jour de cette session ordinaire du conseil régional de la Marahoué qui prend fin le vendredi 27 juillet 2018. Il s’agit, entre autres, de l’examen et adoption de l’état d’exécution du budget primitif au premier semestre de l’exercice 2018, du projet du budget modificatif n°1 au titre de l’année 2018 et du projet du programme triennal 2019-2021.
B. M
Commission de la Cedeao: Le nouveau président officiellement investi mardi
lundi, 30 juillet 2018 04:58 Written by ossey84Le nouveau président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou sera officiellement investi, mardi, dans ses nouvelles fonctions, a appris A vendredi de source officielle. M. Brou a été désigné à l'issue de la 52ème session ordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de cette organisation sous-régionale tenue à Abuja au Nigeria le 16 décembre dernier. « La 53ème session ordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao qui se déroulera le 31 juillet 2018 à Lomé au Togo, consacrera une partie de son programme à la prestation de serment du nouveau président de la Commission de l'organisation régionale Jean-Claude Kassi Brou», rapporte un communiqué de cette institution transmis à Apa.Le 1er mars dernier, M. Brou avait pris fonction à la tête de la commission de la Cedeao pour un mandat de quatre ans après une passation de charges avec son prédécesseur, le béninois, Alain Marcel De Souza. Avant sa nomination à la tête de l'organe exécutif de la Cedeao, M. Brou était le ministre ivoirien de l'industrie et des mines. Titulaire d'un doctorat en sciences économiques et d'un Mba en finances, le nouveau patron de la Commission de la Cedeao a travaillé durant sa riche carrière professionnelle dans plusieurs institutions financières internationales dont le Fonds monétaire international (Fmi) où il a débuté sa carrière en 1982, la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (Bceao) et la Banque Mondiale
B.Mafoumgbé
Crise migratoire : Les réponses du Maroc
samedi, 28 juillet 2018 06:23 Written by Par maliwebAbordant les réalisations du Maroc depuis 1999, SEM. Hassan NACIRI, Ambassadeur de SM le Roi au Mali revient sur des aspects essentiels de la politique marocaine relative à la problématique de la crise migratoire. Un sujet de première importance d’actualité criarde et transversale à plus d’un titre, le Maroc sur la question a défini une véritable vision et une démarche pragmatique de sa prise en charge.
Le Diplomate livre ici quelques aspects de cette politique
Pour les besoins de cette tribune, nous mettrons de côté certains écueils d’ordre épistémologique et retenons de la crise migratoire qu’elle “désigne un phénomène d’augmentation sensible du nombre de migrants arrivant dans un pays ou dans une zone géographique’’.
La notion de crise migratoire est subjective et intervient lorsque le flux migratoire devient très ou trop important et pose un problème, réel ou imaginaire, au(x) pays d’accueil”, mais aussi en direction des autres, qu’ils soient de départ ou de transit. En particulier, dans le cas qui nous concerne, le phénomène partant de l’Afrique en direction de l’Europe occidentale.
Vu sous cet angle, il est loisible de constater qu’aujourd’hui, la gestion de la crise migratoire se situe au cœur de la politique internationale. Partout à travers le monde, nous sommes inondés d’images de grands mouvements de masse, de déplacements de populations entières, parfois dans des conditions infrahumaines. Ils sont pourtant motivés par la recherche d’un mieux-être et très souvent par la quête désespérée d’une survie, pour fuir tantôt la misère, tantôt la guerre, quand ce ne sont pas les calamités et autres souffrances.
D’un point de vue strictement social, ces départs constituent de véritables soutiens pour les familles laissées au pays et permet souvent de créer, sur place, des micro projets économiques et sociaux.
Evidemment, ces mouvements transfrontaliers posent des problèmes touchant à la souveraineté des Etats, à leur stabilité économique et sociale et accessoirement à leur sécurité nationale, d’où une série exponentielle de réunions, de conférences, de débats, ce qui a pour conséquences de fréquentes crispations diplomatiques.
Le phénomène devient parfois objet de tribunes électoralistes lesquelles en usent comme d’une trouvaille, d’une manne idéologique, pour conquérir le pouvoir politique ou l’influencer. Si le phénomène n’est pas nouveau, il est à remarquer qu’il s’est accentué ces derniers temps en se massifiant et en devenant problématique.
La crise migratoire est si complexe que toutes les tentatives régionales et internationales pour sa prise en charge se sont avérées insuffisantes, voire inopérantes. L’une des raisons de cette difficulté réside dans la différence de perception que l’on soit un pays émetteur ou d’accueil de ces flux. En effet, tandis que les premiers se focalisent sur les aspects sécuritaires, les autres avancent la simple quête d’opportunités économiques et l’aspiration à une vie meilleure.
L’autre raison réside dans l’absence d’une politique internationale pragmatique, cohérente, concertée et intégrée en la matière. Enfin, la médiatisation à outrance de certains mouvements migratoires semble avoir amplifié les risques que cela pouvait couver. Dès lors, le politique s’est invité dans la perception, l’analyse et le traitement d’un fait, somme toute, social, vieux comme le monde.
S’agissant singulièrement du continent africain d’où partent des colonies importantes, il n’est le moins spolié. En effet, ce sont des milliers de bras valides, de cerveaux qui émigrent, ce qui constitue un handicap majeur, une perte sèche, pour son développement, déjà fort malmené par des contingences en tous genres. En raison de ces crises endémiques, l’Europe exerce un attrait particulier de par son développement, sa croissance économique et les différentes mutations que connait le vieux continent.
Ces mutations sont intervenues au moment où le Maroc aspire à jouer un rôle plus important sur la scène africaine, sur la base d’une stratégie associant les dimensions politiques, sociales, humanitaires, culturelle et cultuelles.
En fait, il s’agit pour le Maroc, qui vient d’opérer son retour sur la scène institutionnelle panafricaine, de partager une riche expérience de gestion des flux migratoires, ensuite œuvrer avec ses partenaires en vue de mettre en place une synergie d’actions africaines dans la perspective d’aboutir à une politique mondiale concertée et pragmatique.
Selon un Rapport du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) publié le 15 juillet 2013, le Maroc accueille une immigration de travail régulière, un nombre conciliable d’étudiants étrangers, d’immigrants en transit parfois durable et enfin des demandeurs d’asile et des réfugiés.
Le Conseil relève, en outre, la présence au Maroc de groupes installés depuis longtemps (algériens, syriens et diverses nationalités européennes). Il relève aussi une accélération d’immobilité comme l’illustrent, par exemple, la circulation des élites professionnelles, hautement qualifiées, entre l’Europe et le Maroc ou les séjours prolongés de retraités européens, notamment français. Cette conjonction de dynamiques migratoires diversifiées, note le CNDH dans son Rapport, “font du Maroc, insensiblement, mais de manière irréversible, un pays cosmopolite”.
Parallèlement, les marocains continuent leur émigration régulière ou irrégulière vers d’autres pays. Du coup, le Maroc s’insère clairement dans la mondialisation des mobilités humaines. Situé en Afrique et voisin quasi immédiat de l’Europe, le Maroc subit de plein fouet les conséquences des mouvements migratoires de l’Afrique vers l’Europe, jouant à la fois le rôle de pays de transit et d’accueil.
Conscient de ces dynamiques, qui pourraient engendrer des conséquences positives et/ou négatives, les pouvoirs publics ont réagi de manière ponctuelle et dans un cadre à part et limité. Au regard de tout ce qui précède, je voudrais partager avec vous l’approche et la Vision du Royaume du Maroc sur la question. L’objectif recherché, vous en conviendrez, est de permettre un apport à une approche globale pouvant être l’amorce d’une réponse africaine à la crise migratoire.
La question migratoire vue du Maroc : Compréhension et analyse :
De par sa position géographique, le Maroc a de tout temps été une terre d’immigration et d’émigration. Faisant partie de l’Afrique et du monde arabe, il a subi, ces dernières années, les effets néfastes des crises multiformes que connaissent certains pays de ces deux régions. Du coup, le Maroc est passé du statut d’espace de transit à celui d’espace d’accueil surtout suite aux mesures draconiennes européennes pour contrôler leurs frontières terrestres et maritimes. Tout ceci a convaincu le Maroc de la nécessité de la mise en place d’une nouvelle stratégie visant à prendre en charge les différentes dimensions du problème et à planifier les réponses à donner dans l’avenir.
a- Pour la Formulation d’une politique nationale : Le Maroc a pris plusieurs initiatives :
Nous pouvons citer à titre d’exemple l’adoption en 2003 de la Loi sur l’entrée et le séjour des étrangers, l’immigration et l’émigration irrégulière, l’adoption en 2007 d’un Accord de siège avec le HCR lui déléguant l’examen et l’octroi des demandes d’asile. Sur le plan sécuritaire et avec le soutien de l’UE, une politique de contrôle des tentatives d’émigration irrégulière a été mise en place. Ceci a été suivi par des campagnes inopinées de contrôles d’identité et d’interpellations suivies d’opérations de refoulement.
Pour autant, sans contester le principe de droit des autorités publiques à contrôler l’entrée et le séjour des étrangers et leur devoir de lutter contre les trafics des êtres humains, le CNDH estime que les pouvoirs publics ne peuvent dans l’accomplissement de ces missions se soustraire aux dispositions constitutionnelles en matière de droits humains et de droits des étrangers, aux engagements internationaux contractés en vertu de la ratification de l’ensemble des instruments de protection des Droits de l’Homme, notamment, le pacte international relatif aux droits civils et droits civiques et politiques, le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture, la convention des droits des enfants, la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes, la convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles et la convention de 1951 relative aux réfugiés.
A cela s’ajoute la signature en juin 2013 entre le Maroc, l’UE et ses Etats membres d’une déclaration conjointe établissant le Partenariat de mobilité. Soumis à l’appréciation de Sa Majesté Le Roi, les recommandations de ce rapport historique ont été rapidement validées et un nouveau départ a été donné à la gestion du dossier par les Autorités publiques.
Ainsi, la politique migratoire du Maroc a connu un grand tournant en septembre 2013 avec l’Orientation Royale dans la perspective d’établir une nouvelle politique globale. En effet, et tout en rappelant que le Royaume a toujours été un pays d’émigration et une terre d’immigration, les Hautes Autorités du pays ont souligné la longue tradition d’immigration et d’accueil du Maroc due notamment à ses relations séculaires avec l’Afrique subsaharienne et régie en particulier par la Constitution qui garantit le principe de non-discrimination, le droit d’asile et l’égalité de droits entre nationaux et étrangers.
Prenant note des recommandations du CNDH, le Souverain a réitéré sa conviction que la problématique migratoire devrait être approchée de manière globale et humanitaire. A cet effet et lors d’une séance de travail consacrée à l’examen des divers volets de cette problématique, le Souverain a souligné que le Maroc est devenu une terre d’accueil pour les migrants.
A titre d’illustration, le nombre d’immigrés issus des pays d’Afrique subsaharienne a quadruplé. Le Maroc a, par ailleurs, connu sous l’effet de la crise économique mondiale, une nouvelle forme d’immigration provenant de pays comme l’Espagne, la France et d’autres pays européens.
Dans cette optique, la décision a été prise pour procéder à la régularisation de la situation de ces personnes en matière de résidence et d’activités qu’elles exercent, au même titre que les immigrés réguliers d’autres nationalités, dont notamment les immigrés subsahariens.
Dans la foulée, une grande opération de régularisation d’immigrés illégaux au Maroc a profité dans une première phase à 25.000 personnes suivie ultérieurement par une autre opération du même genre et du même nombre.
A ce jour, pas moins de 50.000 personnes ont bénéficié de la régularisation avec toutes les implications positives pour eux au niveau de l’accès au service public de l’enseignement, de la santé et même de la couverture sociale, sans compter les opportunités d’emplois et d’entreprises dans le secteur privé.
Cet élan a eu pour effet de doter le Royaume d’une réelle force de proposition et de lui allouer ainsi un rôle proéminent et actif sur la scène régionale et internationale en termes de gestion de la problématique globale de la migration.
L’Initiative marocaine s’inscrit dans le cadre de la tradition profonde d’accueil du Royaume illustrant l’implication constante du pays en faveur de la protection des droits de l’Homme, conformément aux dispositions constitutionnelles, aux exigences de l’État de Droit, et en accord avec les engagements internationaux du Maroc.
Par ces actes de grande importance, Le Maroc récuse les méthodes suivies par certains pour traiter les questions de la migration. Par contre, il est fier de l’action qu’il mène dans le domaine de l’accueil et de l’intégration des immigrés. “Il ne reviendra pas sur cette approche pratique et humanitaire”, a souligné Sa Majesté Le Roi le 20 août 2016.
“Quant à ceux qui le critiquent, ils feraient mieux, avant de lui chercher noise, d’offrir aux immigrés ne serait-ce qu’une infime partie de ce que nous avons réalisé en la matière. Nous regrettons les dérives qui ont marqué la gestion des questions de la migration au niveau de l’espace méditerranéen, faisant l’impasse sur toute politique réelle d’insertion des immigrés”, source déjà citée.
Mais eu égard aux conditions qui doivent être réunies pour le bon accueil des immigrés en situation régulière, notamment leur accès légal aux opportunités d’emploi, aux conditions de vie digne et d’insertion économique et sociale, le Royaume du Maroc ne saurait accueillir tous les migrants qui souhaitent s’y installer.
D’ailleurs, le nombre d’immigrés en situation irrégulière connait une croissance notable, la plupart intégrant le territoire national depuis l’Est et le Sud. De plus, certains groupes de migrants illégaux tentent des passages en force, ce qui engendre nombre de victimes parmi les Forces de l’ordre et les migrants.
Néanmoins, Le Souverain avait donné, à plusieurs reprises, Ses Hautes Instructions formelles aux autorités compétentes en vue de respecter les droits de migrants, de se conformer strictement à la Loi dans leur traitement, sans discrimination, et de fournir l’assistance à ceux qui souhaitent retourner dans leurs pays. Parallèlement, des Instructions ont été données pour poursuivre sans relâche la lutte contre les réseaux de trafic et la traite des êtres humains.
b- Déclinaisons et partages de la stratégie marocaine :
Conscient des défis multiples que pose la migration pour l’Afrique et l’Europe, le Maroc a amorcé une réflexion approfondie sur cette problématique dès le début du millénaire. Il s’agissait à la fois d’élaborer une politique nationale et d’opérer un arrimage entre celle-ci et la politique régionale et internationale, quand bien même cette dernière était dubitative et n’avait pas de contours bien définis. C’est ainsi que déjà en 2006, le Maroc a pris l’initiative de créer le ”Processus de Rabat” afin de promouvoir le développement de politiques migratoires, et plus particulièrement les synergies entre migration et développement.
Ce processus avait, par ailleurs, donné un “nouvel élan” à la coopération entre les pays africains et européens, en privilégiant la dimension développement dans la gestion des questions migratoires avant d’être consolidé avec la 2ème et 3ème Conférence Euro-Africaine sur la migration et le développement (tenues respectivement à Paris en 2008 et à Dakar en 2011) en vue d’un renforcement de la synergie entre migration et développement.
C’est dans le cadre du processus de Rabat que le Maroc a proposé “une Alliance Africaine sur la migration et le développement” qui vise, entre autres, la promotion et la protection des Droits fondamentaux des migrants et des réfugiés, ainsi que la consolidation de la synergie entre la migration et le développement sur la base de la responsabilité partagée. Avec l’UE, le principal partenaire Nord sur la question, plusieurs instruments de travail ont été mis en place tels le Partenariat, les Accords d’association, les Accords de réadmission et le Dialogue.
A chaque occasion, le Maroc procède à un rappel de principes énoncés de manière récurrente par l’ensemble des discours et textes européens sur la question. Dans toutes les circonstances, à l’occasion des réunions avec l’UE, au sujet du 5+5 sur les problèmes migratoires, les responsables marocains insistent sur le fait qu’on ne peut dissocier la migration clandestine, considérée comme centrale dans les préoccupations européennes, des autres volets de la migration.
La dimension humaine de la question est mise en relief et une corrélation étroite entre la lutte contre la migration clandestine et la préservation des droits et acquis de la communauté marocaine légalement installée dans les différents pays européens opérées.
Les mêmes responsables affirment ainsi leurs compétences relatives à l’intégration et soulignent les interdépendances entre migration clandestine, migration légale et développement.
Dans la même optique, l’association est faite entre la construction d’une politique migratoire européenne communautarisée et les risques de confirmation des préoccupations strictement sécuritaires. Alors que les politiques sociales et de migration se communautarisent, il importe que ces questions ne soient pas abordées sous le seul prisme sécuritaire, ni sous le seul angle de l’émigration clandestine. Elles doivent être traitées dans leur aspect global et régional.
Précisément, pour lutter efficacement contre l’immigration illégale, il faut offrir des perspectives à l’émigration légale. A-t-on répété. Dès la crise économique de 2008 en Europe et le printemps arabe, tous les systèmes de gestion des mouvements migratoires ont été ébranlés. D’où la nécessité de revisiter les politiques suivies jusqu’à lors et de renforcer la concertation et la coordination entre les pays émetteurs et les pays d’accueil. Toutefois, aucun pays ne pouvait prétendre disposer d’une recette magique pour endiguer cette crise émergente (par analogie aux maladies émergentes).
Pour sa part, le Maroc a appréhendé la question sous trois angles: national, régional et international. Les trois perspectives de vue se complètent de manière organique dans la mesure où s’agissant d’un phénomène mondial, son traitement se répartit entre trois niveaux de responsabilité en l’occurrence la responsabilité nationale, régionale et internationale. C’est ainsi qu’en 2013, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a exhorté la communauté internationale à s’impliquer fortement dans le traitement de la problématique migratoire afin de prévenir l’occurrence de drames tel celui de l’île italienne de Lampedusa. Ce phénomène concerne tous les Etats et tous les peuples.
S’agissant de l’Afrique, le Souverain a fait remarquer que les relations privilégiées unissant le Maroc aux pays de l’Afrique subsaharienne ” ne sont pas que politiques et économiques”, mais “…sont, dans le fond, des liens humains et spirituels séculaires”. Le Roi du Maroc s’est félicité de l’accueil largement favorable que l’Initiative marocaine de mise en place d’une politique nationale en matière d’immigration a rencontré auprès des Parties directement concernées par cette problématique, et plus particulièrement les pays subsahariens, les Etats de l’Union Européenne et les différentes instances et organisations régionales et onusiennes.
Et de revenir sur l’Initiative proposée par le Maroc en 2013 en vue de mettre en place “l’Alliance Africaine pour la Migration et le Développement” axée sur une vision commune et des principes humanitaires devant présider aux questions migratoires, notamment la responsabilité partagée entre les pays d’origine, de transit et d’accueil, et le lien étroit entre immigration et développement.
Pour mémoire, les Nations unies ont lancé en juin 2008, une instance baptisée “Alliance Internationale des Migrants” qui vise à consolider la lutte pour le respect des migrants et de leur Droit à des conditions de vie et de travail décents.
Pourtant et malgré le chemin parcouru, le phénomène est loin d’être circonscrit et le défi demeure de taille. En fait, quoi qu’on fasse, les solutions adoptées ne peuvent être que ponctuelles et partielles d’où la nécessité de traiter la question dans un cadre multilatéral rénové et sur la base d’une responsabilité partagée sur cette question globale “global issue”.
2- Défis et perspectives :
Depuis la mise en place de l’espace Schengen, il a été constaté une montée du nombre de demandeurs africains de la destination Europe. Cette tendance “haussière”, a été renforcée de nouveau avec la crise économique de 2008, le printemps arabe, les guerres et conflits et même le dérèglement climatique.
Les pays des deux rives de la Méditerranée et au-delà s’emploient à mettre en place des politiques et des mécanismes à même de permettre de prendre en charge ces flux humains continus et incontrôlés. Pour les pays de la rive Nord, la question revêt un caractère éminemment sécuritaire alors que pour les voisins du Sud, la migration est perçue comme un besoin socio-économique et une opportunité, et par conséquent devrait être traitée en tenant compte de la dignité des demandeurs.
C’est dans ce contexte que l’approche multilatérale s’est imposée. Un des points essentiels de ce multilatéralisme consiste en particulier dans la recherche de meilleures voies et moyens de lutte contre la migration irrégulière, mais à vrai dire, il s’agit d’une crise structurelle multifactorielle qui appelle des solutions aux problèmes de base à savoir, le sous-développement.
En définitif, peut-on imaginer un moyen humain efficient pour arrêter cet exode de masse? Peut-on élaborer une politique renouvelée et pérenne? Peut-on faire la sourde oreille aux cris de détresse des émigrants et aux cris des pays de transit et d’accueil pour partager le fardeau? Quid de la résolution des conflits armés? Du besoin de la bonne gouvernance et de la Justice?
Dans ce contexte, et dans le prolongement du processus de Rabat, l’on peut indiquer que le Sommet Afrique-Union Européenne sur la migration qui a eu lieu à Malte les 11 et 12 novembre 2015, engage les pays de la rive Sud de la Méditerranée à adhérer pleinement au projet européen de limitation de l’immigration irrégulière et l’encouragement de l’immigration légale par le renforcement du contrôle des frontières et la réadmission des personnes dont la demande de séjour aura été refusée.
Cependant, les Etats africains ne semblent pas adhérer à l’approche et aux solutions proposées par l’UE, d’où la nécessité, encore une fois, d’approfondir la réflexion sur ces questions dans un cadre multilatéral empreint de franchise et de solidarité.
Concernant les nouveaux défis migratoires pour le Maroc, l’on peut dire que les contrôles de plus en plus stricts des frontières maritimes et terrestres de l’Europe ainsi que la crise Libyenne ont fait du pays une destination privilégiée pour tenter de traverser la méditerranée vers “l’Eldorado” européen. Et ce, est valable pour les marocains eux-mêmes que pour les autres candidats issus des pays subsahariens, du Moyen-Orient voire de l’Asie. Ces milliers de migrants empruntent la voie terrestre pour arriver au Maroc. On peut dire de même de la crise syrienne qui a poussé bon nombre de ressortissants de ce pays à se diriger vers l’Europe via le Maroc.
L’autre défi que le Maroc devrait relever revêt un caractère purement diplomatique lié à son retour en 2016 au sein de sa famille institutionnelle africaine. Il est question de procéder au partage et à la promotion de son expérience en matière migratoire. Fort de sa politique nationale pragmatique reconnue de tous, le Maroc a été appelé dans un premier temps à partager ses réussites et ensuite à contribuer activement à l’élaboration au sein de l’Union africaine d’une politique continentale avec une perspective mondiale.
a- Agenda africain :
Lors de son 28ème Sommet, tenu en janvier 2017, l’UA a confié à Sa Majesté Le Roi le leadership de la réflexion sur la gestion de la crise migratoire en Afrique. Dès le Sommet suivant, tenu au mois de juillet de la même année, le Souverain a présenté les premiers jalons de la vision africaine commune sur l’immigration. C’est ainsi qu’une Note préliminaire sur la migration a été remise au Président guinéen, Alpha CONDE, en sa qualité de Président en Exercice. Cette note préliminaire se décline en quatre axes fondamentaux à savoir: Politiques nationales – Coordination sous régionale – Perspective continentale – Partenariat international.
L’agenda africain tel que conçu par le Maroc, déconstruit un à un les mythes associés à la migration :
– Il n’y a pas de déferlantes migratoires puisque les migrants ne représentent que 4% de la population mondiale ;
– La migration africaine est d’abord intra-africaine : quatre migrants africains sur cinq restent dans le continent ;
– 85% des revenus des migrants restent dans les pays de résidence.
Enfin, le Document marocain souligne que la migration est un phénomène naturel qui constitue la solution et non le problème et qui exige une approche humaniste de responsabilité partagée et de solidarité. Dans cette quête de revenus et d’améliorations des conditions de vie, les pays de l’Afrique du Nord jouent le rôle de Pont entre le reste de l’Afrique et l’Europe, sans oublier que l’Afrique du Nord, elle-même, est depuis longtemps, une région émettrice d’émigrés.
Pour Rabat, l’agenda africain suppose : un changement de paradigme, une redéfinition introspective et positive de la migration, ainsi qu’une volonté politique réelle des Etats qui ont chacun intérêt à ce que la migration se fasse dans la sécurité, la légalité, la régularité, l’ordre et le respect des Droits humains. Lors du 30ème Sommet de l’UA, Le Roi du Maroc a proposé la création d’un Observatoire Africain de la Migration et d’un Poste d’Envoyé spécial de l’Union africaine chargé de la migration.
L’Observatoire africain de la migration sera basé sur le triptyque :
Comprendre, Anticiper et Agir
Quant à l’envoyé spécial, il aura pour mission de coordonner les politiques de l’Union dans le domaine. L’Union Africaine a validé les deux propositions du Royaume. Au 31ème Sommet de l’Union, les Chefs d’Etat ont décidé la mise en place d’un Observatoire des Migrations qui élira domicile au Maroc.
Par ailleurs, l’Agenda africain peut instruire le processus d’élaboration du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et ce, lors d’une conférence qui aura lieu à Marrakech fin 2018.
b- Vers une alliance mondiale :
L’Agenda africain pourrait inéluctablement servir de base pour les pays membres lors des négociations pour l’élaboration du Pacte mondial. Aux derniers développements, les Etats membres de l’ONU viennent de terminer les négociations du Pacte mondial pour la migration après plus de six mois de négociations. Et selon les experts, ce Pacte est le tout premier document des Nations Unies traitant de la question de la migration dans tous ses aspects.
L’Accord sera formellement adopté par les Etats membres à la Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, qui se tiendra à Marrakech les 10 et 11 décembre 2018. Le choix porté par les Nations unies sur Marrakech pour accueillir la Conférence Mondiale de la Migration témoigne du leadership du Maroc, reconnu par la communauté internationale dans le domaine de la migration.
Le Maroc ne peut que s’en réjouir
Figurant parmi les rares pays à avoir instauré une Stratégie nationale pour traiter la question migratoire, le Maroc est considéré, à juste titre, comme un modèle référentiel de bonne pratique à l’International.
En guise de conclusion, il sied tout d’abord de rappeler que le Monde doit au Roi du Maroc l’initiative du lancement en septembre 2013 de ce qui est désormais appelé la Politique Migratoire du Maroc. En plus de ses avantages pratiques et stratégiques pour le Maroc, beaucoup de pays et d’organisations internationales s’en inspirent au quotidien.
Le Monde doit aussi au Roi du Maroc, en sa qualité de leader de l’UA sur la question de la migration, l’élaboration et l’instauration de l’Agenda Africain et de l’Observatoire Africain des Migrations. En plus des Nations unies et des Organisations spécialisées, la politique poursuivie par le Maroc en la matière a été hautement appréciée.
Ainsi, plusieurs experts ont salué
la démarche en y voyant :
– Une politique proactive qui se veut volontariste fondée sur la prévision et l’anticipation. Cette politique se veut aussi autonome dans la mesure où le Maroc s’est doté de textes de loi étroitement liés à l’asile, la migration et la traite humaine.
– Une politique innovatrice et solidaire reposant sur une gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux, conçue dans un environnement marqué par la multiplication des risques d’obédiences différentes et le débat européen sur le rapatriement des migrants et la mise en place des centres des réfugiés. Sur ce dernier point, le Maroc n’a pas hésité à décliner cette solution de facilité.
– Une politique qui, dans une première étape, a pris en charge la problématique au Maroc. Conscient des implications et de l’étendue de la question, Rabat s’est engagé, dans une seconde étape à favoriser la coordination avec les pays africains dans une perspective de complémentarité et de contribution.
Par-dessus tout, le Maroc a contribué dans le cadre de l’Union africaine à la recherche d’une solution à l’échelon mondial sur la base des principes arrêtés au sein de l’ONU. Le premier espace de cette coordination est déjà ouvert, il s’agit de préparer ensemble la Conférence de Marrakech prévue en décembre 2018.
L’approche marocaine opte également pour le renforcement de la coopération dans un esprit d’égal à égal entre l’Afrique et l’Europe sur la question migratoire. Il faut surtout éviter les visions simplistes et étriquées de la question qui ne fera que perdre davantage le temps et renvoyer la solution aux “calendes grecs” avec tout ce que cela impliquerait comme accumulation du déficit et aggravation de la situation :
“Le Maroc est convaincu que la migration est trop riche pour être ramenée à l’immigration irrégulière, trop complexe pour être réduite aux perceptions stéréotypées associées aux migrants et trop utile pour être simplifiée en une équation binaire au postulat erroné et à la somme discriminante”, dixit le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser BOURITA, lors de la 5ème Conférence Ministérielle Euro-Africaine sur la migration et le développement qui s’est tenue le mercredi 2 mai 2018 à Marrakech.
En un mot, la solution aux problèmes de l’immigration est intimement liée au développement, mère de toutes les batailles de nos pays africains depuis l’indépendance. Aujourd’hui, il serait fastidieux de vouloir focaliser encore sur la recherche de bonnes recettes de développement et de croissance.
Les diagnostics, l’état des lieux, le travail de “benchmarking”, ont été déjà faits.
C’est l’heure de la décision et de l’action en fonction de nos ressources avérées et explorables, mais aussi en fonction des besoins exprimés par les populations notamment les jeunes et les femmes tant à l’échelon local que national. Tout devrait être mis à profit pour répondre aux attentes, libérer les énergies et émanciper nos jeunes de l’émigration clandestines et de ses aventures périlleuses et fâcheuses, tant pour nos pays que pour les pays d’Europe.
Le Maroc s’inscrit dans cette logique et œuvre à l’effet de mobiliser ses frères africains, leurs Gouvernements, leurs instances publiques et leurs sociétés civiles pour se mettre à la hauteur des grands desseins qui nous attendent.
Son Excellence Monsieur Hassan NACIRI
Biodiversité/ partenariat aquatique et de la faune: Des experts et partenaires prennent des engagements forts
vendredi, 27 juillet 2018 22:30 Written by ossey84La première réunion du partenariat aquatique et de la faune d’Abidjan, tenue du lundi 23 au mercredi23 juillet 2018 dans la commune du Plateau, a élaboré un plan d’actions élaboré sur le partenariat pour la préservation des espèces aquatiques. M. Abou Bamba de l’Onu Environnement et Secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan a félicité les participants pour leur présence massive à ces assises. Avant de préciser que la lutte passe nécessairement par une forte sensibilisation car la conservation de ces espèces aquatiques sonne comme un impératif. « Ces espèces sont mieux dans leurs habitats naturels que dans une sauce », a-t-il déclaré à l’ouverture de l’atelier. Cette rencontre a réuni des délégués des pays d’Afrique membres de la convention d’Abidjan ainsi que des structures partenaires comme Ocean Care, le programme West Africa biodiversity and climate change (Wa-Bicc). Sans oublier de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid). Durant les travaux, il a été déterminé des priorités pour une action concertée aux niveaux national et régional, et mis en place un comité ad’hoc pour mener à bien ce partenariat. Au nom du ministre de l’Environnement et du Développement durable, sa directrice adjointe de cabinet, Nasséré Kaba, a félicité tous les experts pour le travail abattu pendant les trois jours de travaux et remercié les structures partenaires pour leurs appuis technique et financiers qui ont permis « de faciliter le travail des experts et de promouvoir le partenariat d’Abidjan sur les espèces aquatiques en danger, menacées ou protégées ».Cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée africaine des mers et océans qui est un évènement inclus dans la stratégie maritime intégrée de l’Union Africaine de 2050 et commémorée le 25 juillet, a précisé la représentante du ministre du ministre. Dans les pays côtiers d’Afrique, il est constaté de plus en plus une réduction des stocks halieutiques due à la surpêche, à la pollution provenant des activités humaines et industrielles. Une situation qui contraint les populations à recourir à la consommation des espèces aquatiques. D’où la première réunion du partenariat aquatique et de la faune d’Abidjan dont les objectifs étaient de catalyser et orienter des actions plus efficaces sur la problématique de la faune sauvage aquatique à l’échelle régionale, de trouver des mécanismes de protection des espèces aquatiques en danger et établir des principes et pratiques durables de leur gestion au sein des communautés côtières. Cette première journée a été essentiellement consacrée à la présentation des différentes activités de certaines parties prenantes en termes de lutte contre la criminalité faunique
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Départ du premier vol des pèlerins ivoiriens en Arabie Saoudite
vendredi, 27 juillet 2018 10:00 Written by ossey84APA - Quelque 500 candidats au Hadj et leurs encadreurs ont quitté, Abidjan, dans la nuit de jeudi à vendredi à destination de Médine en Arabie Saoudite, première étape de l’accomplissement des rites de ce 5ème pilier de l’Islam.
C'est à 00h15, heure locale et Gmt que ce premier vol ou vol inaugural de la compagnie aérienne Flynas affrétée par Air Côte d'Ivoire pour le transport des pèlerins a décollé d'Abidjan.
Ces candidats au Hadj ont été salués à leur départ à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le Général Lassiné Cissé, Représentant le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité.
A cette occasion, il a relevé les efforts du gouvernement pour "permettre aux parents d'effectuer un très bon Hadj" dans de meilleures conditions. Poursuivant, le Général Cissé a exhorté les futurs pèlerins "à prier pour le gouvernement, la paix et la stabilité du pays".
Egalement présent à ce premier départ, le Président du Conseil supérieur des Imams en Côte d'Ivoire (COSIM), Cheick Boikary Fofana s'est félicité de la bonne organisation mise en place pour la réussite de ce voyage en terre sainte.
"L'organisation du Hadj dans notre pays s'ameliore d'année en année", a-t-il souligné, estimant que les pèlerins ivoiriens bénéficient d'un meilleur traitement. Cela, a conclu le guide de la communauté musulmane, est à l'actif de tous les acteurs du système à commencer par les autorités ivoiriennes.
Ce premier groupe fort de 500 personnes est attendu vendredi à Médine après environ 6 heures de vol.
Ce sont au total 9 vols charters qui sont programmés pour le transport des pèlerins du contingent étatique jusqu'au 3 août prochain.
Pour cette édition 2018, la Côte d’Ivoire dispose d’un quota de 6800 places dont 5000 pour le contingent étatique et 1800 pour les opérateurs privés. Le coût du Hadj 2018 a été maintenu à 2 000 000 FCFA comme l’année dernière.
LS/APA
Mairie d’Assinie-Mafia Hippolyte Ebagnitchie accepte sa candidature proposée
vendredi, 27 juillet 2018 06:09 Written by ossey84La fédération des jeunes cadres et leaders d’opinion d’Assinie-Mafia, ainsi que des représentants des femmes et des jeunes de cette nouvelle commune se sont retrouvés samedi, à la Bourse du travail d’Abidjan-Treichville. L’objectif étant de faire un consensus autour d’une personne pour briguer la magistrature suprême de leur commune. Et leur choix s’est porté sur Hippolyte Ebagnitchie, DG de l’Anare-ci. « Ce digne fils d’Assinie-Mafia incarne respect, intelligence et vision de développement de la commune. Ce frère que nous avons choisi pour être notre porte flambeau s’appelle Hippolyte Ebagnitchie. Nous vous proposons sa candidature, et avec vous, nous lui prions d’accepter cette lourde mais passionnante charge pour l’intérêt de la commune d’Assinie-mafia », a déclaré Hervé Anassou, porte parole de la fédération des jeunes cadres et leaders d’opinion.
Au-delà des qualités intrinsèques du cadre choisi, Hervé Anassou a insisté sur le fait que leur combat est pour préserver les intérêts d’Assinie-Mafia et l’héritage laissé par leurs parents. Car, lors du dernier enrôlement pour la liste électorale, de nombreuses populations venues d’ailleurs ont été convoyées alors qu’elles ne sont pas résidentes d’Assinie-mafia, ne sont pas originaires d’Assinie-mafia et non pas d’intérêts économiques ou de relations affectives avec Assinie-mafia. « Notre lecture de cette action est le danger de voir des personnes sans lien avec Assinie-mafia élire son conseil municipal. C’est alors que s’est formée cette fédération de jeunes cadres afin de rassembler nos forces, mettre de côté nos égos, les partis politiques et faire fi de nos intérêts personnels pour le bonheur d’Assinie-mafia », a insisté Hervé Anassou, avant de révéler que la liste conduite par leur candidat ira sous la bannière indépendante.
« J’ai toujours avancé dans la discrétion. Aujourd’hui, vous me faites une proposition : celle d’être votre candidat pour la mairie d’Assinie-mafia. Je vous dis oui car cela est un devoir moral », a répondu Hippolyte Ebagnitchie. « La simple présence de nos aînés me donne la force. Nous allons assurer cette charge avec l’engagement de tous », a-t-il conclu, après avoir remercié, la fédération des jeunes cadres et leaders d’opinion, les femmes, les jeunes, mais aussi les populations venues des différents villages de la nouvelle commune.
Charles Kader
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Dr Imane Kendili, (Psychiatre et addictologue)/Tabagisme et phénomène de la Chicha …: « Elle peut être facteur de contamination à la tuberculose »
mardi, 24 juillet 2018 09:43 Written by ossey84La consommation du tabac par les jeunes continue de prendre de l’ampleur dans certaines grandes villes africaines et avec, le phénomène de la Chicha. Le Docteur Imane Kendili, psychiatre et addictologue que nous avons rencontré, il y a quelques mois à Casablanca au Maroc, lors d’un séminaire international, nous en parle…
Vous êtes arabe pour ne pas dire Marocaine. Au moment où on se bat pour réduire la consommation du tabac, sa consommation devient une façon de s’émanciper chez une certaine catégorie de femme. Pourquoi ?
On vit à travers l’image. Nous avons les mythes de la superwoman. Quand on a voulu lancer les cigarettes Fines aux Etats unis d’Amérique(Usa), on a demandé M. Monroe de fumer la Fine rose. Nous gardons l’image de cette femme blonde et belle avec sa cigarette. C’est assez particulier, nous sommes dans des sociétés qui sont en transition mais qui n’ont pas fait toutes les étapes de la transition. Nous passons d’une société vraiment traditionnelle ou à consonance patriarcale vers la femme qui s’individualise et qui s’émancipe. Les media ont une importance dans ce jeu. Quand on montre une femme traditionnelle sous ‘l’oppression de l’Homme’, à la maison et sous les ordres de son marie en habit traditionnel qui ne fume pas et qui ne sort pas seule et intellectuellement est défavorisée. Nous sommes encore dans cette dichotomie. Ce qui n’est pas le cas dans les pays développés. Quand on va vous montrer une femme émancipée, on va vous la montré sur talons aiguilles, en pantalon et en jupe courte et cigarette à la main. Elle n’aura que dire des dires du regard de l’Homme dans une certaine mesure. Il ne faut pas l’oublier que ce soit en Afrique tout comme dans le Maghreb, la Femme garde le pied dans la tradition tout en étant émancipée.(…)Le conditionnement , l’habitude culturelle et sociale sont toujours là.
Il nous revient que la Chicha qui est en vogue dans certains milieux en Côte d’Ivoire, n’est pas du Maghreb. Pouvez-vous nous en dire plus ?
La Chicha n’est pas du Maghreb. Elle a actuellement investi cette partie du monde. Elle a une connotation négative. ( …) Le tabac est tabou au Magrehb contrairement aux pays orientaux comme la Jordanie, le Liban , l’Egypte, on a une Chicha culturelle(…) Les femmes se retrouvent entre elles pour fumer la chicha , elles ne sortent pas avec. Même dans un village , une femme ou enfant qui fume va cacher sa cigarette. C’est différent dans les grandes villes ( Voir encadré) Nous constatons une explosion depuis quelques années, en la matière ; la femme qui fume est dans un rituel de passage de bien démontrer qu’elle fait partie d’une société moderne. Les femmes se retrouvent entre elles à la maison en fumant la Chicha. Cette culture- là n’existe pas au Maroc.
La Chicha selon des informations, peut-être un facteur de contamination et de propagation de la tuberculose. Avez-vous des chiffres ?
Nos amis pneumologues pourraient vous en dire davantage. Consommer plus proprement possible la Chicha serrait de la transporter partout sur soi. Ce qui n’est pas le cas. Elle passe de l’un à l’autre et on ne va pas demander dans les cafés ou ailleurs qu’elle soit nettoyée. C’est une pipe à eau et par conséquent elle passe de bouche à bouche, c’est donc un nid de cultures pour certaines bactéries et autres parasites. Elle peut-être vecteur de muqueuse pulmonaire et autres facteurs de contamination à la tuberculose.
Les cigarettes électroniques qui pourraient aider à lutter contre la nuisance du tabagisme, coûtent chères…
Que ce soit au Maroc ou ailleurs, la cigarette électronique existe. Nous en avons d’autres qui sont meilleures que d’autres. La cigarette électronique au début était très chère. Il fallait compter dans les 1000 dirhams (soit plus de 59306 Fcfa) voire 1200 ( soit 70800Fcfa) Mais aujourd’hui les prix ont beaucoup baissé, on peut en trouver autour de 300 dirhams( soit 17791 Fcfa) Il est bon de préciser que toutes les cigarettes électroniques ne se valent pas. Il y en a de meilleure fabrication que d’autres avec des produits moins nocifs que d’autres. Le commun avec les cigarettes électroniques ou les produits de vapotage, c’est que les produits sont moins nocifs pour la santé. Mieux, la nocivité est réduite de l’ordre de 80 à 95%. Mais le pouvoir addictogène de la cigarette électronique est mitigé. Il est bon de savoir que vous pouvez doser ici les taux de nicotine qui s’y trouve. On voit plus de fumeurs de cigarettes électroniques et de cigarettes normales(…)
Dans beaucoup de pays , les gouvernements ont pris des mesures visant à interdire la consommation du tabac, dans les espaces publics. Mais la mayonnaise tarde à prendre, pourquoi ?
Quand c’est appliqué dans des grandes villes comme Rabat ou Casablanca, dans les restaurants, il n’y a pas de fumeurs passifs. Vous allez à l’extérieur où ils vont vapoter. C’est pour cela que la cigarette électronique prend toute son ampleur( …) Après, nous avons les hôpitaux sans tabac. Là, cette politique a bien marché mais cela n’empêche pas les médecins de fumer. Ces différentes mesures d’interdiction ont un certain impact mais la troisième voie est indispensable dans la mesures où un cardiologue qui va conseiller de ne pas fumer est peut-être très stressé et qu’il a touché à la cigarette à l’âge de 15 ou 16 ans .Peut-être que lui-même, va diminuer sa consommation de tabac , mais va continuer à fumer un certain nombre de cigarettes. Nous sommes tous égaux devant les addictions. On a parlé certes de tabac mais quand on arrête de fumer on prend plus de sucre. C’est la même récompense au niveau cérébral et biologique. La lutte contre le tabagisme constitue une préoccupation majeure aussi bien en Afrique qu’au Moyen Orient.
En introduction toute à l’heure, on vous a présenté comme addictologue. C’est quoi l’addictologie ?
L'addictologie est la science qui étudie les phénomènes de dépendance envers un produit ou un comportement. Elle porte sur les addictions physiologiques, comme l'alcoolisme, la toxicomanie ou le tabagisme, ou psychologiques, comme les troubles du comportement alimentaire ou la dépendance aux jeux. C’est en 1998 qu’elle a été reconnue comme une maladie quand l’Organisation mondiale de la Santé ( Oms) a sorti un texte sur la question. En ce moment-là, on a déculpabilisé l’addicte au sens large du terme. Tout comme le consommateur d’ailleurs pour parler de drogue dure, drogue douce etc. Ce après les drogues légales s’agissant des cigarettes et l’alcool.
Qu’est-ce qui fait qu’on devient accroc au tabac ?
Il est bon de préciser que la nicotine est la substance addictogène du tabac. Le tabac n’est pas fait que de la nicotine. Ce qui fait qu’on devient accroc au tabac, c’est la nicotine. Qui arrive en tête des produits les plus addictogènes, avant la cocaïne et l’alcool. C’est véritablement c’est depuis les années 1999- 2000 au Maroc qu’on parle de réduction de risques dans le Moyen Orient. Plusieurs pays ont démarré mais plusieurs pays ont mis en place les prévisions de risques en matière de consommation d’héroïne. Nous faisons la similitude parce que les produits de substitution, la méthadone n’existent que pour l’héroïne mais pas de substitution pour le tabac. C’est pour cela que l’amalgame a été beaucoup fait toute à l’heure Mais l’héroïne est moins addictogène que la nicotine. Seulement que la nicotine est sociale. La nicotine est légale alors que seule une minorité va consommer l’héroïne. Par contre la nicotine, vous l’avez partout. Que ça soit en Afrique notamment en Afrique nord ou en Afrique de l’ouest, le tabac fait rage. Nous ne sommes pas encore dans un contexte où on va dire même si on a procédé à une ratification de politique de lutte contre le tabac, c’est plus difficile de lutter contre un ordre établi. Il faut une transition.
Une transition pour passer à quoi ?
Il faut adapter les mentalités. Il faut une transition pas pour passer d’un point A à un point B. il faut pouvoir faire le choix entre ces deux positions, donner une alternative. Quand vous êtes comme ça binaire en disant que fumer tue, qu’est-ce qu’on fait des fumeurs ? Vous les culpabiliser plus ! Ils sont nocifs pour eux- mêmes, pour la société. Sans oublier pour leur famille et leurs enfants. Ils donnent de mauvaises stratégies, demain leurs enfants vont faire comme eux. On est dans la culpabilité du consommateur qui lui-même en fin de compte est « malade » puisqu’il est dépendant d’une substance. Les avis sont partagés à ce niveau d’autres sont contre la consommation pendant que d’autre sont pour la réduction de la nocivité du tabac, à travers l’usage de la cigarette électronique.
Mais après qu’est qu’est-ce qu’ont fait ?
Le meilleur, c’est de ne pas fumer. Mais quand le fumeur dépend de ça, qu’est-ce que vous faites ? Nos amis organisés le font. Vous avez un problème d’Emphysème vous allez avoir un problème cardiaque, vous avez un cancer, donc arrêter de fumer. Quand on est dépendant de cette substance, c’est difficile de s’en défaire. Quand on demande comme ça d’arrêter de manière violente, il y un grand risque qu’il ne revienne pas.(…)ou qu’il prenne son traitement et qu’il continue de fumer. Il faut pouvoir lui donner une alternative. Cette alternative est imposée par la communauté des personnes qui fument. On peut avoir des hôpitaux sans tabac et des espaces publics sans tabac. Mais ce n’est pas ce qui va empêcher les gens de fumer. Ce n’est pas ce qui va empêcher la population de fumeurs qui ont des problèmes de santé d’arrêter de fumer. On peut avoir des hôpitaux sans tabac. Mais ce n’est pas ce qui va empêcher les gens de fumer. Il y a un pourcentage qui arrête de fumer quand on le leur demande. Mais qu’est-ce qu’on fait du reste ?
Quelle pourrait être selon vous donc la solution ?
La solution, c’est la troisième voie ; la réduction des risques. Elle a porté ses fruits pour des choses beaucoup plus nocives et graves. L’Onu beaucoup travaillé sur les héroïnomanes qui s’injectaient et qui vivaient dans les ghettos dans différents pays et qui ne savaient pas comment s’injecter. Car, ils s’injectaient dans le sens contraire de la veine avec toutes les conséquences qu’on sait. Comme c’étaient des marginaux et qu’on refusait de leur vendre des seringues, ils s’échangeaient les seringues, ça été la porte ouverte dans ces communautés au Vih et l’hépatite C. C’était choquant de dire qu’il faut aménager pour eux des espaces. Dans des pays comme le Liban et le Maroc on a distribué des kits d’injections. Au départ, ils étaient mal vue mais par la suite, quand on constaté une baisse énorme du nombre de personnes nouvellement atteintes du Vih ou de l’hépatite c, parce que la seringue ne tournait de la même manière, la communauté a compris que la réduction portait ces fruits.
Avez-vous des chiffres ?
Sur trois ans, le taux de nouvelles infections à l’hépatite C et était de 60%. C’était énorme. Une fois qu’ils ont eu les kits d’injection et qu’on a fait confiance, à la communauté, l’on a assisté à l’ouverture des centres de substitution notamment à Tanger. Le tabac existe depuis la nuit des temps(…) .On l’a chiqué et mâché. Ce n’est pas aujourd’hui que tout cela va disparaitre.
Interview réalisée à Casablanca par BambaMafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,
photo d’experts en santé lors d’un séminaire sur la prévention des risques réduction des risques de santé en Afrique. C’était en Octobre 2017 à Casablanca au Marocci
Encadré : Le consommateur de Chicha inhale 25 fois plus de goudron qu'une cigarette…
Le temps des vacances scolaires est un moment propice pour certains jeunes de s’adonner à plusieurs vices. Citons la drogue, l’alcool et le tabagisme. En ce qui concerne ce dernier, précisons qu’une autre forme de consommation est apparue depuis quelques années dans certains clubs privés en Côte d’Ivoire : Il s’agit de la consommation ou de l’usage de la Chicha , cette pipe à eau originaire de l’orient servant à fumer du tabac est devenue un effet de mode. Dans certains glaciers, bar, maquis, la nouvelle donne marketing, c’est l’introduction de la consommation du chicha en plus de celles de l’alcool et autres boissons. Pour fumer c’est 2500Fcfa seulement, vous êtes servis ! Dans un espace en plein air près du Glacier les Oscars , un coin dédié draine du monde dès 18heures. Cet endroit est réputé être le sanctuaire des fumeurs de la Chica. A. K , un jeune débrouillard qui fait de bonnes affaires dans ce phénomène, dispose de plus d’une vingtaine de Chicha. Koné B. A peine âgé de 18 ans et qui parait très initié à la chose, nous explique que : « Les fumeurs inhalent la fumée composée d’un mélange de 30% de tabac fermenté et 70% de mélasse. Son parfum est unique, et ça a un effet qu’on ne peut trouver ailleurs » et d’ajouter que : « Ce qui me fascine avec la chicha quand tu fumes, tu ne sens pas le tabac comme c’est le cas avec la cigarette. Si tu choisis un goût fraise lorsque tu iras à la maison tout le monde sentira cette odeur, personne ne s’apercevra que tu as fumé » Malgré tout, la consommation de la Chicha n’est pas sans conséquence sur la santé de l’accro à la Chicha. Selon une étude publiée par revue Public Health Reports le consommateur de Chicha inhale 25 fois plus de goudron qu'une cigarette et 125 fois plus de fumée. Ce sont là deux différentes manières de consommer du tabac. Les utilisateurs du chicha utilisent des pipes à eau publiques, et ils ne peuvent pas demander de les nettoyer, par conséquent, elles passent de bouche en bouche. Exposant du coup les consommateurs aux nids de cultures de bactéries et autres parasites telles que les muqueuses pulmonaires et la tuberculose. Les résultats du baccalauréat 2018, c’est dans quelques heures, pour célébrer votre succès, chers admis éviter de vous intoxique à la Chicha
B. Mafoumgbé
Adzopé /Activités de développement du Conseil régional de la Mé: La pleine adhésion des populations saluée
mardi, 24 juillet 2018 07:07 Written by ossey84Le conseil régional de la Mé a salué la pleine adhésion des populations à la politique de développement mise en place en acceptant de payer les taxes qui leur ont été imposées.« Nous avons fait un mandat plein malgré nos difficultés. Nous avons satisfait dans tous les villages et nous continuons de le faire. Les livraisons qui nous attendent sont énormes pour les villageois, des inaugurations de tout ce que nous avons fait », a dit le premier vice-président, Me Sombo Yapi Jean-Claude, vendredi 19 juillet 2018 lors de la première session ordinaire de l’année 2018.Pour Me Sombo, ce bon résultat est à mettre à l’actif de la bonne entente qui règne au sein du conseil. Il n’a pas manqué de remercier le gouvernement et surtout le président du conseil régional de la Mé, Patrick Achi, grâce à qui le conseil a pu bénéficier de fonds supplémentaires.
B. M
Abengourou : Management et marketing: le FSDP finance la formation des acteurs des radios privées non commerciales
vendredi, 20 juillet 2018 19:57 Written by ossey84Vingt-six (26) acteurs des radios privées non commerciales de la zone Est étaient en séminaire de renforcement de capacité, du 18 au 20 juillet 2018, à Abengourou.
Ce projet de l’Union des Radios de Proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), soumis au Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP) pour financement, est inscrit dans le Plan Stratégique de Soutien et de Développement des Médias Privés 2014-2020 du FSDP.
Cette session a pour objectif de renforcer les capacités managériales des responsables commerciaux et marketing des radios privées non commerciales dans la zone Est, afin qu’ils puissent gérer les opérations marketing et commerciales de leurs radios.
Mme N’Guessan Bernise, Directeur Exécutif du FSDP, a salué au cours de cette session, le Président de l’URPCI, M. Bamba Karamoko pour sa vision proactive du développement des radios de son organisation professionnelle. Elle a par ailleurs, félicité les participants à cette formation pour leur mobilisation.
Le Directeur Exécutif du FSDP n’a pas manqué de rappeler que ce marché public remporté par le Cabinet MS-International a fait l’objet d’un appel d’offres mettant en concurrence sept (7) cabinets.
Les apprenants ont pu acquérir pendant ces trois (3) jours de formation, des connaissances pratiques dans les domaines que sont : la force de vente le marketing, l’ancrage communautaire par la Méthode Active de Recherche participative, la maîtrise du E-marketing, la maîtrise des stratégies de négociations, la mobilisation des ressources financières des bailleurs et des partenaires locaux.
Le chef de projet, M. SYLLA BA Ousmane, Directeur Associé du Cabinet MS-International a eu à charge, avec son équipe, de transmettre aux apprenants tout le savoir et savoir-faire qu’il a pu acquérir durant de nombreuses années.
Le Directeur exécutif du FSDP, Mme N’Guessan Bernise a exhorté les participants à la formation, « à travailler et à continuer à apprendre. Les connaissances que vous avez acquises auprès de votre formateur du Cabinet MS-International doivent servir de bases solides pour perfectionner votre savoir-faire et assurer le développement de votre Radio et par ricochet votre développement personnel. Faites-en sorte que, ce que vous avez appris, au prix de grand sacrifice puisse se traduire dans vos Radios et soit visible par vos collègues et vos responsables ».
Cette session de formation s’inscrit dans la vision du Ministre de la Communication et des Médias, M. Sidi Tiémoko TOURE, celle de professionnaliser et viabiliser le secteur des médias en Côte d’Ivoire.
M. Sangaré Lancina, à au nom du président de l’URPCI exprimé la reconnaissance de son organisation professionnelle au FSDP pour ses actions en faveur de ses membres.
Selon Sangaré Lanciné, en plus de contribuer au fonctionnement de l’URPCI, le FSDP, « offre des opportunités de formation qui visent à contribuer à la professionnalisation et à la viabilisation de nos radios ». Il a rappelé par ailleurs, qu’« en 2017, quarante (40) représentants de nos radios ont pris part à un séminaire à Grand-Bassam qui leur a permis de mieux connaître les TIC en vue de les exploiter pour accroître leur productivité et multiplier les opportunités d’affaires.
A Daloa et Korhogo 40 apprenants issus de radios ont vu leurs capacités managériales renforcées ».
Rappelons que le FSDP est un Etablissement Public Administratif placé sous la tutelle technique du Ministère en charge de la Communication. Il est né de la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire, face aux besoins exprimés par les acteurs du secteur des médias privés et du rôle de ceux-ci dans la promotion de la démocratie, de permettre d’une part aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle de vivre, se développer et se professionnaliser, d’autre part aux organisations professionnelles du secteur de réaliser des projets d’intérêt collectif au profit de leurs membres.
Le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises privées de presse, de communication audiovisuelle et des organisations professionnelles des médias : la formation ; les études et conseils ; la diffusion ; le développement de la presse et du multimédia ; les projets d’intérêt collectif.
Il a aussi pour mission de garantir les emprunts des entreprises de presse et de communication audiovisuelle ainsi que des organisations professionnelles, auprès des établissements bancaires et accorder des subventions.
Le FSDP s’adresse à l’ensemble du secteur des médias privés, presse écrite et communication audiovisuelle.
Développement rural et conseil agricole: l’Anader s’offre une boussole
jeudi, 19 juillet 2018 23:55 Written by ossey84Dans le cadre de l’élaboration d’un plan stratégique de développement dont veut se doter la structure pour les cinq prochaines années, une équipe de la direction nationale de l’Agence nationale d’appui au développement rural,(Anader) mène des consultations dans la direction régionale de Korhogo. « Le plan stratégique répond à une nécessité de planification à moyen et long terme. Il sera la boussole de l’entreprise durant la période 2019-2024 », indiqué le mercredi 18 juillet 2018, le Docteur Miaman Koné, directeur des études et de la consultance de la structure.« C’est normal que l’Anader ait un plan stratégique qui lui permet, non seulement de prendre en compte les orientations nationales contenues dans le Programme national d'investissement agricole (Pnia) mais aussi d’anticiper les préoccupations des travailleurs, des clients et des partenaires », a poursuivi M. Koné. Selon lui, le séjour de l’équipe de l’Anader dans la direction régionale de Korhogo, débuté lundi, durera une semaine et sera truffé de « consultations tout azimut » avec les agents des différents services, les clients et des partenaires locaux. Les travaux devraient se poursuivre dans les six autres directions régionales ainsi qu’au siège d’Abidjan. Il s’agit de dresser un diagnostic objectif de l’existant à travers ces tournées, de façon à identifier les problèmes de la structure et à réfléchir aux types de réponses envisageables.
B. M